Mission du Cri panafricain en Afrique: Les réfugiés ivoiriens d’Accra, de Lomé et de Cotonou disent merci au cri panafricain et aux ivoiriens de la diaspora

Le 03 septembre 2011 par IvoireBusiness - Comme nous l’avions annoncé, la délégation du Cri Panafricain, conduite par

Abel Naki au milieu de Kouakou OK, Damana Pickas, le ministre Assoa Adou, Zasso Englobal, et d’autres exilés ivoiriens au Ghana.

Le 03 septembre 2011 par IvoireBusiness - Comme nous l’avions annoncé, la délégation du Cri Panafricain, conduite par

son leader, Abel Naki, vient de boucler une mission d’information et de solidarité dans la sous-région.
Du 24 août au 2 septembre, la délégation a sillonné Accra, Lomé et Cotonou, pour dit-t-elle s’imprégner des réalités du terrain, là où plus d’un millier de ressortissants ivoiriens ont trouvé refuge, suite à la crise post-électorale en Côte d’Ivoire.
« La guerre en Côte d’Ivoire a fait naître plusieurs catégorises de réfugiés (…) Entre autre, cadres, ministres, députés, PDG, Dg, civiles, patriotes, étudiants, leaders d’opinions, soldats, militaires ect.. » a introduit, Abel Naki avant d’ajouter : « cette nouvelle situation de l’Ivoirien bien que précaire pourrait tenter plus d’un à s’adonner à des pratiques peu recommandables...Mais nous au cri panafricain, nous avons décidé de prendre rendez-vous avec l’histoire de la Côte d’Ivoire, l’histoire de notre pays (…) C’est pourquoi, et ce, depuis le kidnapping du président Laurent Gbagbo, nous ne cessons de donner de la voix au risque de tous nos acquis en Europe (…) pour dénoncer l’ingérence de la France dans les affaires intérieures de notre pays à travers marches et autres procédées de dénonciations, mais aussi voir comment depuis l’Europe, nous pouvons contribuer non seulement à l’épanouissement de nos compatriotes exilés, sinon préparer leur retour au pays ».
C’était le mardi 30 août dernier, face à un millier d’Ivoiriens retranchés à Budumburam, un camp libérien situé à 7 km de Kassoa, banlieue proche d’Accra.
Venu soulager leurs compatriotes, le Cri-Panafricain a fait plusieurs dons en vivre et non vivre.
Avant cette visite du camp de Budumburam, la première sur l’agenda de la délégation venue de Paris, Abel Naki s’est entretenu avec plusieurs responsables de la galaxie patriotique, plusieurs groupes de Forces de défense et de sécurité de Côte d’ivoire (FDS) et surtout le coordinateur général des réfugiés de la Majorité présidentielle présents au Ghana.
Une occasion pour le Ministre Assoa Adou de remercier le travail abattu par ce mouvement de « résistance » non sans en appeler à l’union et à la solidarité de la diaspora ivoirienne d’Europe.
Pour le Ministre Assoa Adou, la diaspora ivoirienne doit prendre toute sa place dans la recherche de la paix en Côte d’Ivoire tout en s’organisant autour d’un seul idéal : le retour des nombreux ivoiriens exilés de force suite la guerre à leur imposée par la France.
Après Accra, la délégation du Cri-panafricain s’est rendue ce mercredi dans le camp d’Avezepo (Lomé) et à Cotonou au Bénin où des centaines de milliers d’ivoiriens ont trouvé refuge.
Et partout où il est passé c’est avec les larmes aux yeux que le leader du Cri-panafricain a déploré les conditions de vie parfois insolites et insoutenables de ces ivoiriens poussés de force hors de leur pays. Des images que le cri-panafricain entend faire écho en vue d’interpeller la communauté internationale sur le statut de réfugié des ivoiriens ; Un statut encore difficile à faire accepter par le HCR, principale structure d’assistance des réfugiés à travers le monde selon les textes de Genève (1961) relatif au droit d’asile.
« C’est la première fois qu’un leader se déplace depuis l’Europe vers nous. C’est une fierté, et nous disons merci à Abel Naki et à tous les ivoiriens de la diaspora qui se sont mobilisés pour nous venir en aide et comptons beaucoup sur la sagesse de tous pour nous sortir de cette situation humiliante » ont dit en chœur tous les ivoiriens rencontrés.
« Nous ferons tout ce que nous pouvons pour permettre à nos compatriotes de retrouver leur dignité » a conclu, Abel Naki. C’était au Bénin ce jeudi 1er septembre 2011, lors de la remise des dons au siège de la structure humanitaire, Caritas de Cotonou.
Abel Naki qui rentre ce samedi 3 septembre à Paris, entend rendre compte fidèlement aux nombreux donateurs au cours d’une soirée gala. « Nous ferons un point de presse dès notre arrivée suivi d’une soirée gala à Paris au cours de laquelle nous allons projeter les images en notre possession», nous a-t-il confié avant son retour en France.

Philippe Kouhon, depuis Cotonou