Marches contre le 3e mandat / Mme Simone Gbagbo depuis Bonoua: « Quand on n'est pas d'accord, on a le droit de manifester son opinion »

Par Ivoirebusiness - Marches contre le 3e mandat illégal d'Alassane Ouattara. Mme Simone Gbagbo depuis Bonoua « Quand on n'est pas d'accord, on a le droit de manifester son opinion ».

Vendredi 11 septembre 2020 à Bonoua. Mme Simone Ehivet Gbagbo; vice-présidente du FPI, accueillie dans la liesse populaire.

MADAME SIMONE EHIVET GBAGBO REMERCIE LA VILLE BONOUA POUR SON ENGAGEMENT EN FAVEUR DU COMBAT DEMOCRATIQUE

Madame Simone EHIVET GBAGBO, deuxième vice-présidente du Front Populaire Ivoirien (FPI) était ce vendredi 11 septembre 2020 à Bonoua, une ville située à une cinquantaine de kilomètres à l'est d'Abidjan. Elle était à la tête d'une forte délégation composée de cadres de son parti. On peut citer le Professeur Hubert Oulaye, président du Comité de Contrôle, les vices-présidents Tapé KIPRÉ, Charles Yoro GUIPIÉ, TCHEIDE Jean-Gervais, BONI BEDA, Nicolas DJETOUA, Thomas N'GUESSAN YAO, Lazare Koffi KOFFI, Hilaire BOHUI, Richard SECRÉ et plusieurs secrétaires généraux adjoints et secrétaires nationaux. La délégation est allée rendre les civilités à M. Kouadio KRA, sous-préfet de Bonoua. Madame Simone EHIVET GBAGBO et sa suite ont ensuite mis le cap sur la cour Royale où elle a échangé avec le roi de Bonoua, Nanan MIESSAN KACOU Venance.

Elle a félicité la notabilité qui a su gérer le conflit lié à l'attaque de la marche des protestataires contre le troisième mandat d'Alassane OUATTARA.

La deuxième vice-présidente du Front Populaire Ivoirien a fait des dons de gels hydroalcooliques, des seaux de lavage des mains, des caches-nez et bien d'autres kits sanitaires à l'hôpital de Bonoua et à la notabilité. Par la suite, elle a rendu une visite de compassion aux blessés. Le fédéral FPI de Bonoua, le fédéral Vincent KISSI a révélé que le nombre des victimes s'élève à 96 personnes dont deux (2) morts. Au nom de la délégation, le président du comité de Contrôle, professeur Hubert Oulaye a salué la bravoure dont le combat pour la démocratie ne date pas de maintenant. «Nous sommes dans ce combat et nous allons le poursuivre en dépit des machettes. Chers parents, nous sommes avec la Première Dame qui aura des mots forts à vous dire. Nous sommes fiers de Bonoua et sachez que le combat que vous avez commencé va se poursuivre. Nous mènerons le combat non pas comme eux le souhaitent mais nous le mènerons selon nos lois. Nous ne resterons pas sans rien faire face à la dictature» a prévenu Hubert OULAYE qui a demandé une minute de silence en hommage aux victimes.

Dès sa prise de parole, Madame Simone EHIVET GBAGBO a remercié les populations et les a encouragé à continuer sur cette lancée pour l'avènement d'un État de droit et de liberté en Côte d'Ivoire. « Quand on n'est pas d'accord, on a le droit de manifester son opinion, pas dans la bagarre. Mais il y en a qui n'ont pas compris le système. Je voudrais vous dire yako pour toutes les difficultés que le pays rencontre. On est fier de vous et sachez que, vous, Bonoua, vous êtes en train de devenir le modèle que tous les ivoiriens veulent suivre. On s'en va loin et on n'est pas encore arrivé» a déclaré Madame Simone EHIVET GBAGBO en présence des victimes. Lors de son périple, elle a rendu une visite de compassion à M. Camille ADJOBI, opérateur économique dont les cars de transport ont été incendiées par ceux qui ont attaqué les marcheurs. Le bilan de ce préjudice s'élève à six (6) cars calcinés d'une valeur globale de 180 millions de francs CFA. Il a remercié la deuxième vice-présidente du FPI qui a su placer des mots pour l'encourager. Madame Simone EHIVET GBAGBO a lancé un mot aux forces de défense et de sécurité. «Votre rôle c'est d'encadrer la marche. Malheureusement ce n'est pas ce que nous avons vu ici. Prochainement, il faut encadrer les marches car elles sont légales» a affirmé Madame Simone EHIVET GBAGBO. Elle a réfuté les accusations portées contre elle par le régime d'Abidjan. En effet, des proches du parti au pouvoir soutiennent sans preuves qu'elle serait responsable des tueries qui ont eu lieu lors des manifestations dans la ville de Bonoua pourtant, tous sont unanimes que cette barbarie est à mettre à l'actif des infiltrés du pouvoir qui ne supportent pas voir des marches contre le troisième mandat anti-constitutionnel de l'actuel chef de l'État.

Source: COMSEG