Les révélations d'un agent secret français: Nicolas Sarkozy, un président manipulé!

Publié le mercredi 16 mars 2011 | Le Temps - Oui, je vous le dis : Nicolas Sarkozy, agent français de la Cia, participe volontairement à cette manipulation des Américains. Ce sont ces derniers qui l’ont fait président de la France. Souvenez-vous de

Le Président français Nicolas Sarkozy.

Publié le mercredi 16 mars 2011 | Le Temps - Oui, je vous le dis : Nicolas Sarkozy, agent français de la Cia, participe volontairement à cette manipulation des Américains. Ce sont ces derniers qui l’ont fait président de la France. Souvenez-vous de

l’affaire Clearstream montée par les Américains pour lui permettre de devancer son adversaire du même camp : Dominique de Villepin. Devenu président, Sarkozy applique à la lettre les consignes de la Cia, y compris laver un vieil affront que le Général de Gaulle leur a infligé : Sarkozy a fait adhérer à nouveau la France à ‘’l’Otan’’.
Pour la Côte d’Ivoire, «le coup de pousse» à Alassane Ouattara est un plan conçu par la Cia américaine et inspiré par le lobby des chocolatiers américains avec son réseau mondial. La raison : les Ivoiriens se détournent du cacao pour l’hévéa. Il leur faut une population acquise pour produire essentiellement le cacao. Pour mieux vous le faire comprendre, revisitons l’histoire et ses faits.
Nous sommes en 1988. Face à la baisse des prix sur le marché mondial, le président Houphouët-Boigny refuse de vendre le cacao. Il fait brûler la production pour montrer son ras-le-bol. Le stock de sécurité américain prend un coup. Le lobby des chocolatiers américains prend cela comme une trahison de la Côte d’Ivoire et un grand risque à ne plus revivre. «Après avoir aidé ce pays à devenir premier producteur de cacao, voilà qu’il nous paie en monnaie de singe !».
Mais ces puissants chocolatiers américains ont éprouvé de la pudeur à attaquer Houphouët-Boigny qui, en son temps, avait proposé la double nationalité sur recommandation des chocolatiers américains. Cependant, les Américains ont conçu un plan pour précipiter sa mort comme ils l’ont fait plus tard avec Eyadéma, Bongo, etc.
En 1989, la Cia organise l’asphyxie de la Côte d’Ivoire à travers le Fonds monétaire international (Fmi) et présente Alassane Ouattara comme le sauveur. Houphouët se voit obligé de l’accepter. Ouattara est bombardé Premier ministre d’Houphouët. Ce poste n’avait jamais existé en Côte d’Ivoire.
La Présidence n’est plus loin pour l’Ivoiro-Burkinabé. Dans la foulée, la Cia organise
le mariage de ses deux agents désormais réunis en Côte d’Ivoire : Monsieur Ouattara épouse Dominique Nouvian à Neuilly chez le maire Nicolas Sarkozy, un autre agent de la Cia en France. Houphouët-Boigny «peut» désormais mourir. Les Américains se débarrassent de lui en 1993. A ce moment-là, ils pensent avoir réussi leur coup quand surgit Henri Konan Bédié, avec l’appui des Français, grâce à l’article 11 de la Constitution ivoirienne.
Sur ce point, Houphouët les a doublé, Ouattara et ses maîtres chocolatiers, au chapitre de la succession. Ouattara s’agite pour rien. Il n’aura pas le pouvoir. Pendant la petite guerre de succession ouverte par Ouattara à la mort d’Houphouët, Gbagbo déclare qu’il n’aime pas la transmission monarchique du pouvoir, mais il démontre qu’il est légaliste et opte pour l’installation de Bédié au pouvoir.

Bédié vaincu, place à l’opération «tout sauf Gbagbo»
Les Américains échouent, mais ne renoncent pas. Ils reprennent leur agent au Fmi pour avoir le temps d’organiser son retour. Bédié est poussé à la faute dans la gestion des affaires publiques avec les innombrables détournements et affaires sales notamment les Dépenses engagées non ordonnancées (Denos). Il prononce un mot dont les Américains ont horreur, l’«Ivoirité». Parce qu’il faut savoir que, pour les Américains, la garantie de la production du cacao va avec la naturalisation massive des Burkinabé.
Une main-d’œuvre moins chère et formée pour la production du cacao. Parler d’ivoirité, c’est empêcher cette main-d’œuvre bon marché de se déverser en toute sécurité en Côte d’Ivoire.
L’occasion était bonne pour faire un coup d’Etat. Car, il faut savoir que nos autorités (françaises) n’ont jamais envisagé un coup d’Etat contre Bédié qui est considéré comme leur homme, en tant que digne successeur d’Houphouët-Boigny. Là encore, le plan des Américains d’installer leur homme échoue avec le Général Robert Guéi qui organise une élection qui donne le pouvoir à Laurent Gbagbo, un socialiste de surcroît. Cela met les chocolatiers américains en colère. C’est pourquoi, une fois encore, sans même attendre de voir agir le nouveau président pour le juger sur pièces, la Cia met en marche, par une succession de coups d’Etat qui échouent les uns à la suite des autres, durant toute l’année 2001, un autre plan. De guerre lasse, elle monte une rébellion financée par le lobby américain et d’autres entreprises financières à raison de plus de 25 millions par mois pendant plus de deux années. La mission des militaires français ayant montré ses limites en Côte d’Ivoire, les Américains réussissent à «suggérer» l’envoi des Casques bleus de l’Onu. Le décor est planté pour le départ de Laurent Gbagbo…
Le Temps