LES « NATIONS UNIES » ARMENT-ELLES LES « REBELLES » EN COTE D' IVOIRE ?

Le 23 décembre 2010 par IvoireBusiness - Dans sa couverture de la lutte sanglante qui a opposé les « Forces de défense et de sécurité »

de Côte d’Ivoire à l’« armée rebelle » d’Allassane Dramane Ouattara le 16 décembre 2010, la chaine française « TF1 » a commenté une vidéo qui soulève des questions troublantes.

Le chef rebelle Cherif Ousmane, commandant des FN de Bouaké, et ses hommes.

Le 23 décembre 2010 par IvoireBusiness - Dans sa couverture de la lutte sanglante qui a opposé les « Forces de défense et de sécurité »

de Côte d’Ivoire à l’« armée rebelle » d’Allassane Dramane Ouattara le 16 décembre 2010, la chaine française « TF1 » a commenté une vidéo qui soulève des questions troublantes.

La vidéo apparemment filmée à l’intérieur du quartier général de Ouattara sous protection des « Nations Unies » et de l’« armée rebelle » montre des hommes de combat en casques bleus et brassards de l’« ONU » s’activant pour la bataille ; ce qui conduit irrémédiablement à se poser la question suivante : Les « Nations Unies » ont-elles armé les forces rebelles et combattu aux côtés de celle-ci contre les forces de défense et de sécurité ivoiriennes ? Cela est fort probable étant donné l’armement dont disposaient les rebelles dans ce périmètre restreint du « Golf Hôtel ».
A moins que des armes leur aient été fournies par un tiers parti ou à moins qu’ils aient prémédité leur coup de force avant l’enlèvement du président de la « CEI » et la proclamation par celui-ci de ses sinistres résultats tardifs annonçant la « victoire » de Ouattara, les rebelles n’auraient pas eu le temps nécessaire pour rassembler leur artillerie lourde du 16 décembre 2010. Il est de plus en plus admissible que les rebelles de Ouattara aient reçu leurs armes des troupes onusiennes. Pour qui connait les « Nations unies » et leur propension à la partialité dans les conflits internes, cette hypothèse n’est pas surprenante.
Lorsqu’en 1997 le président français Jacques Chirac décida de se débarrasser d’un Lissouba devenu trop gênant, il ne se contenta pas simplement d’envoyer à l’ami Sassou 25 tonnes d’armes du Bourget via Libreville le 03 juin 1997, mais il lui garantit aussi la coalition des troupes onusiennes contre les supporters sudistes de Lissouba. A la mi-juin 1999, ce sont des avions peints aux acronymes de la « Croix rouge » et du « Programme alimentaire des Nations Unies » qui incitèrent les populations du sud affamées et malades hors des bois pour qu’elles soient ensuite prises pour cibles par les « forces » de Nguesso.
Pour ceux d’entre-nous qui savent le rôle qu’ont joué les pseudo-organisations de maintien de la paix telles l’« Opération turquoise » au Ruanda ou la « Force licorne » en Côte d’Ivoire, cette vidéo des casques bleus en ordre de bataille ajoutée au jeu trouble du représentant des « Nations unies » en Côte d’Ivoire au cours des élections présidentielles posent des interrogations pertinentes.

Author: resistances.akwedo.com