Le maintien de Gbagbo mènerait à une "parodie de démocratie" (chef de l`ONU)

Le 18 décembre 2010 par Afp - Le secrétaire général de l`ONU Ban Ki-moon a estimé vendredi que le maintien au pouvoir de Laurent Gbagbo en Côté d`Ivoire conduirait à une "parodie de démocratie", mettant en garde contre toute attaque

des troupes des Nations unies présentes sur place.

Alassane Ouattara doit être autorisé à entrer en fonctions après sa
victoire lors du scrutin du 28 novembre, a dit M. Ban lors d`une conférence
presse, ajoutant que "toute autre solution serait une parodie de démocratie et
de l`état de droit".

Ban Ki Moon, secrétaire général de l'ONU.

Le 18 décembre 2010 par Afp - Le secrétaire général de l`ONU Ban Ki-moon a estimé vendredi que le maintien au pouvoir de Laurent Gbagbo en Côté d`Ivoire conduirait à une "parodie de démocratie", mettant en garde contre toute attaque

des troupes des Nations unies présentes sur place.

Alassane Ouattara doit être autorisé à entrer en fonctions après sa
victoire lors du scrutin du 28 novembre, a dit M. Ban lors d`une conférence
presse, ajoutant que "toute autre solution serait une parodie de démocratie et
de l`état de droit".

Alassane Ouattara a été désigné vainqueur de la présidentielle par la
commission électorale, mais le Conseil constitutionnel, acquis au président
sortant, a invalidé ces résultats et proclamé la victoire de Laurent Gbagbo.
"Les efforts de Laurent Gbagbo et de ses partisans pour rester au pouvoir
et se moquer de la population ne pourront être tolérés", a ajouté le chef de
l`ONU.

M. Ban a également mis en garde contre toute tentative de s`en prendre aux
forces de l`ONU présentes en Côté d`Ivoire, dont un contingent de 800 hommes
(sur 10.000) protège l`hôtel du Golf, qui sert de quartier général aux
partisans de M. Ouattara.

"Laissez-moi le dire clairement et directement: toute tentative
d`obstruction des opérations de l`ONU ou de blocage de l`hôtel du Golf est
totalement inacceptable", a insisté le secrétaire général des Nations unies.

Il a ajouté que la situation à Abidjan était "très tendue" et que la force
de l`ONU avait pour mission de "protéger les civils et d`assurer la sécurité
des principaux responsables gouvernementaux, dont M. Ouattara", ainsi que de
responsables de la commission électorale.

L`ONU a également fait savoir aux deux camps, via son émissaire dans le
pays, qu`ils devaient "s`abstenir de mener des actions dans la rue", a indiqué
M. Ban, alors que des violences à Abidjan contre les partisans de Alassane
Ouattara ont fait jeudi de onze à une trentaine de morts, selon les bilans.