Graves irrégularités constatées dans les résultats du 1er tour : Le Conseil constitutionnel déclare irrecevable la requête du président Bédié

Le 10 novembre 2010 par le Nouveau Réveil - Le Conseil Constitutionnel a rendu hier à 18h, sa décision sur la requête en annulation des résultats du premier tour du scrutin

Le couple Bédié à son arrivée le 08 octobre 2010 à Duékoué.

Le 10 novembre 2010 par le Nouveau Réveil - Le Conseil Constitutionnel a rendu hier à 18h, sa décision sur la requête en annulation des résultats du premier tour du scrutin

présidentiel, introduit par le candidat du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié. " La requête de Monsieur Bédié Konan Aimé Henri est irrecevable ". Tel est le libellé de cette décision que le Secrétaire général de l'Institution, Gbassi Kouadiané, a lu face aux journalistes. Pour étayer son argumentaire, le Secrétaire général du Conseil Constitutionnel a cité l'article 60 du code électoral qui dispose que " Tout candidat à l'élection du président de la République peut présenter, par requête écrite adressée au président du Conseil Constitutionnel, une réclamation concernant la régularité du scrutin ou de son dépouillement. La requête ainsi que les pièces au soutien de ses moyens doivent être déposés dans les trois jours qui suivent la clôture du scrutin ". Scrutin qui citant toujours les textes, " a été ouvert le 31 octobre à 07h et clos à 17h " et faisant courir le délai des requêtes en réclamation " du lundi 1er novembre 2010 au mercredi 03 novembre 2010 ". Aussi le Conseil Constitutionnel selon Gbassi Kouadiané son Secrétaire général, a-t-il jugé " hors délai " la requête déposée par le candidat Bédié. " Le délai de saisine requis du président du Conseil Constitutionnel, prévu par le code électoral, est de trois jours à compter de la date de clôture de scrutin. Le candidat Bédié Konan Aimé Henri ayant déposé sa requête au siège du Conseil Constitutionnel à 19h20mn par les soins de Me Richmond N'da, Huissier de justice, se trouve d'une part, manifestement hors délai, c'est-à-dire six jours après la cloture du scrutin et, d'autre part, sa requête n'a plus nécessairement d'objet, puisqu'au moment du dépôt, le Conseil Constitutionnel avait fini de proclamer les résultats du 1er tour de l'élection présidentielle ", a soutenu le Secrétaire général du Conseil Constitutionnel, hier.
Paul Koffi