Gbagbo et Blé Goudé : les dernières précisions de la Cpi (Fadi El Abdallah, porte parole)

Par Afrikipresse - Gbagbo et Blé Goudé. Les dernières précisions de la Cpi (Fadi El Abdallah, porte parole).

Gbagbo et Blé Goudé. Les dernières précisions de la Cpi (Fadi El Abdallah, porte parole).

Acquitté le 15 janvier 2019 puis libéré le 2 février 2019 sous condition par la CPI, l’ex président ivoirien séjourne à Bruxelles depuis le 5 février où il a obtenu une autorisation de résidence pour une période de 90 jours soit 3 mois, tandis que Charles Blé Goudé continue de séjourner dans un hôtel de Haye aux frais de la CPI en attendant un pays d’accueil.

Près de trois mois après leur libération, Afrikipresse a demandé au porte parole de la CPI, Fadi El Abadallah, quelle est la suite du dossier Laurent Gbagbo et Blé Goudé devant la Cour Pénale Internationale. Ci-dessous sa réponse en date du mardi 30 avril 2019.

« La Chambre d'appel a chargé le Greffier de la CPI, M. Peter Lewis, d'identifier et de conclure des accords avec les États disposés à accepter M. Gbagbo et / ou M. Blé Goudé sur leur territoire et à faire respecter les conditions imposées.

Le Greffier de la CPI a entre-temps pris les dispositions provisoires appropriées et les personnes concernées ont donc quitté le quartier pénitentiaire de la CPI suite au jugement de la Chambre d’appel.

Concernant M. Blé Goudé, la Cour explore avec différents États la possibilité de conclure des accords aux fins de l’accepter sur leur territoire et à faire respecter les conditions imposées.

Concernant la suite de la procédure, comme annoncée auparavant, une fois la version écrite de la décision d’acquittement est déposée, le Bureau du Procureur l’examinera et décidera alors d’interjeter appel ou non ».

Sur le délai dont disposent les juges pour déposer la version écrite de leur décision d’acquittement et celui dont dispose le bureau du procureur pour réagir, il a précisé : « Les juges déposeront leur décision par écrit dans les meilleurs délais, mais il n’y a pas de date indiquée jusqu’à présent. Par la suite, le Procureur dispose de 30 jours pour interjeter appel ou non.»

Philippe Kouhon