Gbagbo à Abobo : « cette élection est la bataille de la souveraineté de la Côte d’Ivoire contre les masques de l’étranger »

Le 26 octobre 2010 par Partis politiques - Ce lundi 25 octobre a été une journée particulièrement animée dans la plus grande commune de Côte d’Ivoire, Abobo, qui recevait Laurent

Gbagbo, candidat de la majorité présidentielle. Devant des dizaines de milliers de personnes venues d’Abobo et d’Anyama, réunies au Stade d’Abobo-Sogefiha, le président de la république a annoncé qu’il fallait mettre fin à tous les bavardages en votant l’homme de la souveraineté de la patrie contre les masques de l’étranger le 31 octobre.

De gbagbo.ci. Laurent Gbagbo a Koumassi le 24 octobre 2010.

Le 26 octobre 2010 par Partis politiques - Ce lundi 25 octobre a été une journée particulièrement animée dans la plus grande commune de Côte d’Ivoire, Abobo, qui recevait Laurent

Gbagbo, candidat de la majorité présidentielle. Devant des dizaines de milliers de personnes venues d’Abobo et d’Anyama, réunies au Stade d’Abobo-Sogefiha, le président de la république a annoncé qu’il fallait mettre fin à tous les bavardages en votant l’homme de la souveraineté de la patrie contre les masques de l’étranger le 31 octobre.

Face à la marée humaine qui a déferlé sur Abobo-Sogefiha ce jour, le candidat de la majorité présidentielle s’est voulu direct et concis. Pour lui, la jeunesse se doit de finaliser le combat pour la souveraineté de la Côte d’Ivoire qu’elle mène depuis 2000. En effet, c’est cette jeunesse qui est sortie dans la rue pour remettre le pouvoir à Laurent Gbagbo alors même qu’on tentait de le spolier de sa brillante victoire à l’élection présidentielle de 2000. C’est encore elle qui avait fait front en janvier 2001, lors de la première tentative de coup d’état et en 2002, lors du putsch transmué en rébellion armée ; puis en novembre 2004 quand l’armée française bombardait le palais présidentiel et l’Hôtel Ivoire après avoir détruit l’aviation ivoirienne. « C’est vous qui avez sauvé le pouvoir et c’est ce pouvoir là qu’il faut aller confirmer le 31 octobre prochain ».

Pour le candidat Gbagbo, cette élection est également un choix à opérer entre ceux qui sont pour la Côte d’Ivoire et ceux qui sont pour l’étranger. « Des gens ont voulu qu’on mette la Côte d’Ivoire sous tutelle de l’Onu ; c’est pourquoi je ne veux pas voir à la tête de notre pays quelqu’un qui a voulu que notre pays soit sous tutelle de l’Onu. Ceux qui ont tenu ces propos devraient avoir honte d’être candidat. C’est pourquoi je vous dis : il ya un ivoirien et les 13 autres candidats sont des masques de l’étranger». Mais remarque-t-il, selon la Constitution de la Côte d’Ivoire, « tout le monde a le droit d’être candidat mais n’importe qui ne devient pas président ».

Pour ce qui concerne la question de l’héritage d’Houphouët qui apparaît comme le projet de société de certains candidats, Laurent Gbagbo souligne que ces soi-disant héritiers n’ont pas de bilan personnel à défendre. « Tu étais assis à côté d’Houphouët mais toi-même tu as fait quoi. Je vous demande de mettre fin à tous les bavardages le 31 octobre (…) car nous allons ressusciter la Côte d’Ivoire que les héritiers ont gâtée. »

N’ayant donc pas de bilan, les « héritiers » essaient tant bien que mal de copier le livre-programme du candidat de la majorité présidentielle Laurent Gbagbo ou encore de réactualiser des projets entamés par ce dernier comme l’école gratuite et l’assurance maladie universelle (Amu). « Le chat n’est pas la panthère » selon le président sortant.

Dans la lutte patriotique pour la sauvegarde de la Nation ivoirienne, les jeunes ont joué un grand rôle. Le candidat de la majorité présidentielle dit avoir un seul point à son programme, bien sûr en complément de ce qui a été déjà fait et qui reste à compléter au lendemain de sa victoire à l’élection présidentielle du 31 octobre : la lutte contre le chômage des jeunes. « Donnez-moi vos voix pour que je vous donne de l’emploi. »