Exclusif/FPI de Gbagbo: Katinan Koné et Issa Malick Coulibaly se préparent à rentrer au pays

Publié le Lundi 25 Janvier 2021.

Par africanewsquick - Exclusif/FPI de Gbagbo. Katinan Koné et Issa Malick Coulibaly se préparent à rentrer au pays.

Dr Issa Malick Coulibaly et Christian Vabé lors d'un meeting à La Haye à la cour pénale internationale. Image d'archives.

A la demande du Front populaire ivoirien (FPI), Justin Katinan Koné, le président de la Coordination des militants du FPI en exil, Issa Malick Coulibaly, Soro Seydou et bien d’autres pro-Gbagbo exilés se préparent à rentrer en Côte d’Ivoire, a appris Africanewsquick.net ce samedi 23 janvier 2021 de source proche du dossier.

Par contre, pour l’instant, Toure Zeguen, fondateur du Groupement des patriotes pour la paix (Gpp), devenu Pasteur, entre temps, n’est non seulement pas candidat aux législatives du 6 mars, mais ne rentre pas dans cette autre vague.

Katinan Koné rentre pour plusieurs raisons dont l’une est personnelle et l’autre est qu’il collaborateur très proche du président Laurent Gbagbo qui se prépare lui aussi à rentrer dans son pays. M. Koné voudrait accueillir son patron à son arrivée en Côte d’Ivoire.

Selon notre source, il est fort possible que bon nombre d’entre eux rentre avec Gbagbo, mais un autre bon nombre préfère attendre.

«C’est le FPI qui nous demande de rentrer au pays. Mais, suite à la demande du parti, chacun est libre de choisir sa date de départ ou de rester», nous révèle notre interlocuteur.

A quand la date du retour des pro-Gbagbo qui veulent rentrer? «Gbagbo rentre très très bientôt. Soro Seydou et Issa Malick Coulibaly s’apprêtent à rentrer aussi. Je ne peux pas vous donner de date précise, mais ça ne saurait tarder. Le pouvoir seul retarde. Mais le dossier avance», confient, de façon concordante, nos sources.

Issa Malick, depuis un moment, avait quitté le Benin, sa base, pour retrouver Paris. Il vient de sortir un livre sur les élections de 2010. Il y a Soro Seydou, Sga du FPI, qui rentre également.

Cependant, «même parmi ceux qui ont l’intention de rentrer, il y a d’énormes soucis de moyens et des soucis de destination par manque de domicile où habiter. Leurs anciens domiciles ayant été détruits, ils ont tout perdu. C’est un problème très important pour beaucoup d’entre nous», relève une autre source.

Gilles Richard OMAEL