En visite à la MACA, les Chefs traditionnels Baoulé crachent leurs verités à Ouattara: "Notre fils Mangoua Jacques est injustement incarcéré"

Publié le Mercredi 11 Décembre 2019.

Par Ivoirebusiness - Soixante Chefs traditionnels Baoulé du Gbêkê rendent visitent à Jacques Mangoua, injustement incarcéré à la MACA.

Soixante Chefs traditionnels Baoulé du Gbêkê rendent visitent à Jacques Mangoua à la MACA le 10 décembre 2019.

Ils étaient plus d'une soixantaine de chefs traditionnels du grand Gbêkê à rendre visite à MANGOUA JACQUES, Président du Conseil régional du Gbêkê et Vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI RDA), à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA) le mardi 10 décembre 2019, a appris un journaliste d’Ivoirebusiness.
Conduite par Nanan Aka Brou, chef de canton de Brobo, cette forte délégation de chefs baoulé est venue apporter son soutien à leur fils Jacques Mangoua, condamné abusivement à cinq ans d'emprisonnement ferme, pour une obscure affaire de "détention de munitions d’armes de guerre sans autorisation administrative".
En effet selon l'honorable, Nanan Aka Brou, porte parole de
la délégation de la chefferie du Gbêkê, ils « ont fait le déplacement pour apporter leur soutien moral et physique au natif de N’GUESSANKRO dans la sous-préfecture
de BODOKRO dans cette douloureuse et injuste situation ».

Rappelons que Jacques Mangoua a été interpellé le vendredi 27 septembre 2019 après une suspecte découverte d’armes à son domicile de Bouaké (centre de la Côte d’Ivoire).
En effet, dans la nuit du dimanche 22 au lundi 23 septembre, alors que le Président du Conseil régional du Gbêkê était en mission aux Etats Unis, des sacs contenant «991 munitions d’armes de guerre, 49 munitions de fusil calibre 12 et 40 machettes» étaient découverts à son domicile.
Avisé de cette découverte par le gardien des lieux, il portait régulièrement plainte devant le Procureur de la République de Bouaké.
Malgré cela, il était arrêté et écroué, à la surprise générale alors même que toute la communauté villageoise soupçonnait des individus comme étant les auteurs d'une telle action.

Ivoirebusiness
Source : Sercom Gbêkê (CR SK)