DESCENTE AUX ENFERS

Ma grand-mère avait coutume de dire, « il existe un cerveau pour le savoir livresque (pour étudier) et un cerveau pour l’intelligence (la connaissance de la vie) ». En d’autres termes, selon elle, maitriser

Ma grand-mère avait coutume de dire, « il existe un cerveau pour le savoir livresque (pour étudier) et un cerveau pour l’intelligence (la connaissance de la vie) ». En d’autres termes, selon elle, maitriser

le savoir livresque ce n’est pas être intelligent. Ma Mémé serait-elle entrain d’avoir raison ? Si non comment comprendre ce qui arrive à M. Francis Wangah Wodié ? La jalousie et la haine seules ne peuvent justifier cette perte vertigineuse de dignité que connaît l’illustre constitutionnaliste ivoirien. Être titulaire d’une multitude de diplômes dont 02 agrégations en Droit, et refuser de dire le Droit pour sauver son propre pays de la guerre que lui font des imposteurs, simplement parce que cela confirmerait la victoire d’un adversaire politique, n’est-ce pas tomber bas ? Comment peut-on appeler cela, si ce n’est la sorcellerie ?
Après avoir choqué plus d’un, en ne reconnaissant pas le Président élu selon la Constitution ivoirienne à l’élaboration de laquelle il a pris une part plus qu’active, voilà que M. Francis Wangah Wodié est prêt à prendre la tête d’un Conseil Constitutionnel fictif, dans la République imaginaire dirigée par l’usurpateur, le mensonge personnifié, Alassane Dramane Ouattara. Où sont passés l’orgueil, la dignité et la fierté propres aux N’zima et aux Abouré, groupes ethniques dont est issue le Professeur Francis Wangah Wodié ? L’éminent professeur, après ses trois échecs aux présidentielles, aurait-il perdu le sens de l’honneur ? Pour quoi se ridiculise-t-il à ce point ? Se serait-il fait ou laissé acheter ? Le diaboliquement téméraire Dramane, prêt à tout pour offrir la Côte d’Ivoire à Sarkozy et compagnie, l’aurait-il corrompu ? A combien aurait-il cédé son honneur ? Quatre milliards ? Que l’éminent constitutionnaliste sache que certains juristes, non moins éminents, déjà contactés pour l’investiture du destructeur de la Côte d’Ivoire, ont préféré affirmer leur loyauté à la République plutôt que de céder aux nombreux milliards qu’on leur miroitait.
Il n’est pas tard. Monsieur le Professeur doit sauver sa dignité et refuser de descendre cette autre marche vers l’enfer. Il y va certes de son honneur, mais il y va aussi de ce que le grand Maître ne doit pas décevoir ses nombreux admirateurs.
QUE LA SAGESSE DIVINE GAGNE L’EMINENT PROFESSEUR DE DROIT.
GBONGBRO Ahikpa Jérôme