Dabou/ Attaques de domiciles: des morts dont une fillette de 2 ans

Publié le vendredi 24 février 2012 | Soir Info - Les populations du département de Dabou ne dorment désormais que d’un œil, à cause de la recrudescence de l’insécurité dans ce département. Des attaques sanglantes sont, chaque fois, perpétrées dans les

Publié le vendredi 24 février 2012 | Soir Info - Les populations du département de Dabou ne dorment désormais que d’un œil, à cause de la recrudescence de l’insécurité dans ce département. Des attaques sanglantes sont, chaque fois, perpétrées dans les

villages, quartiers et même sur les routes. Les dimanche 19 et mardi 21 février 2012, des gangsters ont endeuillé des familles, plongeant les populations dans l’émoi. En effet, selon les informations, le dimanche 19 février, il est environ 2h quand le domicile de Soro S., riche commerçant domicilié à Lopou (17 km de Dabou), est visité par cinq bandits. Munis d`armes de guerre et autres bombes offensives, les malfaiteurs qui maitrisent la maisonnée, font main basse sur une forte somme d’argent et des bijoux. Aussi, mitraillent-ils la fillette de 2 ans de Soro. S, Fatou, qui s`était accrochée à son géniteur. Avant de quitter les lieux, les gangsters gazent au lacrymogène toutes leurs victimes, qu`ils enferment dans la maison. Les populations n’ont pas fini de pleurer la môme, tragiquement tuée qu’une autre attaque avec mort d’homme est enregistrée, au quartier Pépinière, à Dabou ville. Selon nos sources, c`est aux environs de 1h du matin que les bandits débarquent au domicile de K. Mamadou. Visiblement, les quidams sont sur les traces d’un individu fortuné qu’ils auraient ciblé dans la journée. Mais manque de pot pour les malfrats, la personne programmée, qui n`était que de passage, ici, est absente. Très irrités, les gangsters jettent leur dévolu sur les autres occupants de la maison qu’ils dépouillent, sans ménagement. Avant de prendre congé de cette famille, les malfaiteurs abattent également, à bout portant, l`un des fils à de K. Mamadou, répondant au nom de Kouyaté Ibrahim (27 ans). La police, informée, a ouvert une enquête. Mais, depuis ces attaques sanglantes, en l’espace de deux jours seulement, c`est la psychose au sein des populations qui interpellent les forces de sécurités (Frci, Police et Gendarmerie).
Norbert NKAKA
(A DABOU)