Crise postélectorale -Obama charge encore Gbagbo

Publié le vendredi 11 mars 2011 | L'Inter - Le président américain, Barack Obama, a une fois encore demandé à Laurent Gbagbo, déclaré vainqueur de l’élection présidentielle de novembre 2010 en Côte d’Ivoire par le Conseil constitutionnel, de

Publié le vendredi 11 mars 2011 | L'Inter - Le président américain, Barack Obama, a une fois encore demandé à Laurent Gbagbo, déclaré vainqueur de l’élection présidentielle de novembre 2010 en Côte d’Ivoire par le Conseil constitutionnel, de

quitter le pouvoir dans une déclaration publiée mercredi 9 mars dernier relativement aux violences postélectorales dans le pays. M. Obama a condamné ces violences et les imputées au président Laurent Gbagbo qu’il accuse de vouloir s’accrocher au pouvoir. « Les efforts de l’ancien Président Gbagbo à s’accrocher au pouvoir au détriment de son propre pays constituent une violation des droits universels de son peuple et de la démocratie que mérite la Côte d’Ivoire. Le peuple de Côte d’Ivoire possède des potentialités et talents extraordinaires, et ce peuple mérite un leadership capable de répondre à ses espoirs et à ses aspirations. Il est temps que l’ancien Président Gbagbo tienne compte de la volonté de son peuple et achève une transition pacifique du pouvoir au Président Ouattara », a indiqué Barack Obama dans sa déclaration. En outre, il a invité les groupes armés antagonistes en Côte d’Ivoire à éviter que les civils soient tués dans cette escalade de la violence dans le pays. Il a également réitéré l’engagement des USA à s’assurer, avec la communauté internationale, que les auteurs des atrocités subies par les populations civiles soient « identifiés et tenus individuellement responsables de leurs actes ». Se convainquant de la défaite de Laurent Gbagbo à cette élection présidentielle, M. Obama s’est inquiété de l’aggravation de la crise humanitaire et économique et son impact sur la Côte d’Ivoire et les pays voisins. Le président américain a condamné les tueries d’Abobo le 8 mars 2011 où des femmes sont mortes lors d’une marche. « Je condamne fermement les violences odieuses contre des civils non armés en Côte d’Ivoire. Je suis particulièrement attristé par les tueries systématiques de civils non armés commis au cours de manifestations pacifiques, dont de nombreuses femmes », a-t-il assené.

Hervé KPODION