CPI: Le procès à huis-clos du Président Gbagbo s’est ouvert hier à La Haye. AU MENU, SON ÉTAT DE SANTE

Le 25 septembre 2012 par IVOIREBUSINESS – Le procès à huis clos du Président Laurent Gbagbo à La Haye s’est tenu hier lundi 24 septembre 2012 à la Cour pénale internationale à La Haye.

Le Président Laurent Gbagbo, le 05 décembre 2011 à la CPI, lors de l'ouverture de son procès.

Le 25 septembre 2012 par IVOIREBUSINESS – Le procès à huis clos du Président Laurent Gbagbo à La Haye s’est tenu hier lundi 24 septembre 2012 à la Cour pénale internationale à La Haye.

Le procès a débuté à 14H30 locales précises et a pris fin à 16H30. L’impressionnant cortège du Président Gbagbo est arrivé vers 12h30. Lui-même était assis à bord d’un véhicule de type Volkswagen de couleur grise aux vitres teintées. La sécurité était maximale et digne de celle d’un Président en exercice.
Les patriotes n’ont pas voulu s’en laisser compter. Plusieurs dizaines d’entre eux ont effectué le déplacement dont Abel Naki, Maman Christine Zekou, et Audrey N'guessan.
Malgré un temps très pluvieux, ces patriotes ont scandé « Gbagbo Président ! C’est lui que les ivoiriens ont voté ! Libérez notre président ! ».
Le fond du huis clos s’annonce est plus complexes. Les juges doivent décider si Laurent Gbagbo est gravement malade ou non, et s’il est en mesure de suivre physiquement son procès, qui pourrait être long et pénible.
Il s’agit aussi pour la cour de confirmer les sévices corporels dont il a été victime à l’hôtel du Golf d’Abidjan et à la Korhogo aux mains des FRCI du régime Ouattara.
Selon nos sources, le rapport médical mentionnerait l’empoisonnement dont il a été victime à Korhogo.
Si cela est confirmé par la Cour, nul doute que Laurent Gbagbo ne pourrait en l'état, pas être jugé par la CPI. Sa libération s'imposerait de facto, pour raisons médicales.
Car il devra faire face à une longue et pénible cure médicale pour extraire ce poison mortel.

IvoireBusiness avait, on se le rappelle, été le premier journal à faire état d’un possible empoisonnement de Laurent Gbagbo à Korhogo. Il avait aussi enfoncé le clou en dénonçant l’imminence d’un empoisonnement de Laurent Gbagbo à la CPI, comme ce fut le cas pour le leader des Serbes de Bosnie Milosevic, en 2006 à La Haye.
La suite on la connait : La CPI dans un communiqué officiel, s’est portée garante de la santé et de la sécurité de Laurent Gbagbo à la CPI.
Les conclusions des rapports médicaux des experts indépendants seront donc très attendues durant ces deux jours de huis clos.
La suite de l’audience est pour ce mardi 25 septembre 2012 de 14h à 18h, toujours à huis clos.

Michèle Laffont,
Correspondante aux Pays Bas