Coup de tonnerre/ L’oncle de Ouattara l’interpelle sur le sort des prisonniers militaires : « Dogbo Blé, Abehi, Seka, …ils vous ont fait quoi ? ». « Sachez que la roue tourne… »

Par Ivoirebusiness - Coup de tonnerre. Le doyen Abou Cissé interpelle son neveu Alassane Ouattara sur le sort des prisonniers militaires « Dogbo Blé, Abehi, Seka, …ils vous ont fait quoi ? ». « On vous demande de liberer les prisonniers et vous faites de la politique politicienne ».

Le Président Alassane Ouattara et son oncle le Doyen Abou Cissé. Photomontage utilisé comme illustration.

L’oncle du Président Alassane Ouattara vient de taper du poing sur la table pour exiger la libération des prisonniers militaires, au moment où 2004 prisonniers de droit commun ont été libérés par grâce présidentielle mercredi dernier pour raisons humanitaires dues à la pandémie du coronavirus covid-19.

L’information barre la Une du journal « Le Quotidien » de ce vendredi 10 avril 2020, où le doyen Abou Cissé s’en prend violemment au chef de l’Etat.

« Abou Cissé à Alassane Ouattara : Dogbo Blé, Abéhi, Séka Séka…ils vous ont fait quoi ? », titre notre confrère.

« On vous demande de libérer les prisonniers et vous faites une sélection politicienne », s'adresse vertement Abou Cissé au chef de l'Etat.

« Sachez que la vie est une roue qui tourne », lit-on également en Une du "Quotidien".

Selon nos informations, une crise humanitaire sans précédent menace les prisons ivoiriennes du fait du coronavirus.

La maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) serait la plus touchée où selon une source, le nombre de décès se serait brusquement accru ces derniers jours.

C’est la raison pour laquelle, et sur recommandation de l’Onu à tous les Etats pour freiner la propagation du coronavirus dans les prisons, le Président Alassane Ouattara a annoncé mercredi dernier la libération de 2004 prisonniers de droit commun, à l’exclusion des détenus politiques, civils et militaires.

"Ceux-ci on droit à la vie", a tenu à lui rappeler son oncle Abou Cissé, vice-président de la plateforme de l’opposition ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS).

Eric Lassale