Coup de tonnerre: Laurent Gbagbo danse à la Cathédrale Saint Paul d'Abidjan après son retour triomphal en Côte d'Ivoire

Le Président Laurent Gbagbo, Président du Front populaire ivoirien, a dansé dimanche au son de la musique de louange à la Cathédrale Saint-Paul d'Abidjan-Plateau, où il assistait à une messe d’action de grâce à l'invitation de Monseigneur Jean Pierre Cardinal Kutwa, Archévêque d'Abidjan, a appris un journaliste d'Ivoirebusiness.

Ce déplacement de M. Gbagbo à la cathédrale Saint-Paul d’Abidjan-Plateau, intervient juste quelques jours après son retour triomphal en Côte d’Ivoire le 17 juin 2021 où il a été accueilli par des millions d'ivoiriens massés tout le long de son parcours de l'aéroport Félix Houphouët Boigny au siège de son parti à Cocody-Attoban.
Pour sa première apparition publique après son retour, il a choisi de venir dans la maison de Dieu pour le remercier pour sa grâce et pour son retour qui n'était pas du tout évident.

Selon ses proches, le fait qu'il danse montre qu'il s'humilie devant Dieu pour lui rendre gloire pour sa libération et pour son retour, que ses ennemis n'avaient jamais envisagés.
Des tirs avaient été entendus ce jour-là aux alentours de l'aéroport poussant le ministre Koné Katinan à produire un communiqué d'urgence pour alerter l'opinion.

Acquitté par la Cour pénale internationale (CPI), dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences post-électorales de 2010-2011, Laurent Gbagbo est arrivé le jeudi 17 juin 2021 à Abidjan où il a été accueilli par des proches et une foule en liesse.

"Je suis heureux de retrouver la Côte d’Ivoire et l’Afrique. On est de quelque part, moi, je suis de la Côte d’Ivoire, mais j’ai appris en prison que je suis d’Afrique", a déclaré Gbagbo, devant des centaines de partisans peu après son arrivée jeudi à Abidjan.

"Toute l’Afrique m’a soutenu, aussi bien les peuples que la plupart des chefs d’Etat. Les chefs d’Etat m’ont aidé à tenir, les peuples m’ont aidé à tenir", avait-il dit, saluant particulièrement la mobilisation des Camerounais.

Il avait ajouté être arrivé dans son pays "avec les larmes aux yeux", puisqu’il n’était pas là quand sa mère l’a quitté pour l’au-delà, relatant qu’après son arrestation, elle a fui au Ghana, avant de revenir en Côte d’Ivoire pousser son dernier souffle "quand elle a su que sa fin était proche".

Nous y reviendrons.

Serge Touré