Coup de tonnerre à la CPI: La nouvelle affaire Gbagbo renvoyée en août 2022

Par Ivoirebusiness - Coup de tonnerre à la CPI. La nouvelle affaire Gbagbo renvoyée en août 2022.

Laurent Gbagbo et ses avocats lors d’une audience à la CPI. Image d’archives.

Par décision en date du 18 juillet 2022, la chambre de première Instance VII de la CPI dans l’affaire Gbagbo, a encore proposé deux nouvelles dates afin de vider totalement le contentieux, a appris un journaliste d’Ivoirebusiness.

Cette nouvelle chambre, présidée par la juge canadienne Kimberly Prost est d’accord avec le principe de Me Emmanuel Altit de rendre public les décisions du procès Gbagbo contre Bensouda, mais souhaiterait que des parties restent toujours confidentielles.

« Suite à son examen de la liste mise à jour des décisions par courrier électronique, la Chambre autorise les suppressions proposées suivantes pour la version publique de la Liste des Courriels » lit-on dans la décision parue le 18 juillet 2022.

En conséquence, la Chambre ordonne aux parties (avocats de la défense de Laurent Gbagbo, le bureau du Procureur, la représentante légale des victimes) et les sections concernées du Greffe de soumettre les justifications de leurs propositions de suppression aux deux dates indiquées. Ce processus doit être coordonné par le Greffe.

À cet égard, les parties, les participants et les parties concernées sections du Greffe doivent soumettre leurs justifications à la section de coordination de le Greffe au plus tard le 18 août 2022.

Par la suite, le Greffe déposera une version consolidée des justifications auprès de la Chambre au plus tard le 24 août 2022 », écrit la juge canadienne Kimberly Prost dans sa décision.

Comme déjà rappelé par votre quotidien en ligne favori, cette nouvelle affaire a pour seul but d’obliger la CPI à rendre public les décisions prises dans le cadre du procès Laurent Gbagbo contre Fatou Bensouda, lequel s’est soldé par la débâcle de cette dernière et l’acquittement total et définitif de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.

Nous y reviendrons.

Michèle Laffont
Correspondante permanente aux Pays Bas