Côte d’Ivoire/Réconciliation : Les journalistes africains appellent à bâtir des monuments et y graver le nom des victimes

Bâtir des Monuments dans les principales villes de Côte d’Ivoire, y graver le nom de chaque victime des deux camps afin de rappeler aux ivoiriens que la guerre civile n’a jamais été un programme ni une vision politique.

COMMUNIQUÉ de PRESSE et de SOUTIEN à l’intelligent feu vert donné par le Président OUATTARA pour le retour apaisé du Président Laurent GBAGBO et de Charles BLÉ GOUDÉ

Nous saluons l’accueil favorable du Front Populaire Ivoirien (FPI) suite aux décisions prises par le gouvernement ivoirien pour un retour dans la dignité et l’honneur du Président Laurent GBAGBO et de Charles BLÉ GOUDÉ.

Nous comptons sur la sagesse du Président KONAN BÉDIÉ pour amplifier le message de paix et d’unité nationale à l’occasion de l’arrivée de Laurent GBAGBO et de Charles BLÉ GOUDÉ à Abidjan. Pour joindre l’utile à l’agréable, et pour mieux cimenter l’unité na7onale, nous proposons la création de Monuments à la mémoire des victimes de la guerre civile de 2010 dans les principales villes de Côte d’Ivoire et d’y graver leurs noms.

Cela pourrait même servir d’exemple aux pays limitrophes qui ont connu la barbarie ethnico-politique, sociétale et les truanderies économiques donnant l’occasion aux mercenaires étrangers et nationaux de casser leur pays.

La sagesse des deux camps, mouvance présidentielle et opposition, sera le garant de cette Nouvelle Renaissance Ivoirienne en cours.

De ce point de vue, il faut mettre fin aux rumeurs fantaisistes sur un supposé courrier de félicitations qu’aurait adressé le Secrétaire Général de l’ONU à Laurent GBAGBO. Alors que courageusement, les forces de maintien de la paix de l’ONU dans les pays africains gangrénés par les guerres civiles meurent souvent en défendant l’unité de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Mali, du Nigeria, etc, où Boko Haram égorge froidement 150 citoyens nigériens, kidnappe des femmes et des jeunes au Nigeria...

Quand, par exemple, Amadou Koufa DIALLO et son clan travaillent sournoisement à fracasser le Mali tout entier, les mêmes forces de l’ONU sont toujours là pour les en dissuader. Les vrais héros, finalement, ce sont ces forces de main7en de la paix auxquelles l’UIJA rend un vibrant hommage et adresse un grand bravo.

Quant à consolider l’unité nationale ivoirienne, l’UIJA a plusieurs fois proposé de juger symboliquement SARKOZY dans un pays africain pour excès de manipulation, tant dans l’assassinat de KHADAFI que dans l’enlèvement de GBAGBO, non pas parce que nous n’aimons pas la France, mais tout simplement pour rappeler à l’ancienne puissance colonisatrice qu’il y a des choses à ne pas faire.

Ce jugement symbolique pourrait être présidé par Laurent GBAGBO et Charles BLÉ GOUDÉ. Surtout si, grâce à nos prières dans nos mosquées et dans nos églises, et à l’appel des esprits de nos ancêtres, le Président OUATTARA décrétait l’amnistie pour ses jeunes frères.

Les africains doivent apprendre à penser par eux-mêmes, pour eux-mêmes et pour leur pays. Et ça suffit le règne de Bokassa 1er, « nègre de service » ridiculisant le continent. Nous veillerons à ce que l’exemple ivoirien serve de prise de conscience populaire aboutissant à plus de démocratie, de limitation de mandats et de rayonnement culturel, social et économique de l’Afrique.

Le 09 avril 2021

Pour l’U.I.J.A.,

Lanciné CAMARA

Président de L'U.I.J.A. Union Internationale des Journalistes Africains.1 allée du 8 Mai 1945 – 94140 Alfortville – France U.I.J.A.