Côte d'Ivoire: Quand le protocole part en lambeaux, il y a lieu de craindre, Par Dapa Donacien

Sous nos yeux, le protocole est déchiré ! Aussi bien étatique que divin.

Là où il y a une hiérarchie protocolaire à respecter, existent forcément plusieurs pouvoirs.

C'est pourquoi dans tout État, il est institué une direction de protocole d’État.

Seulement voilà, sous nos yeux,en Côte d'Ivoire, le conseil économique et social a été décoiffé par hasard; La vice-présidence de la république a été décoiffée par hasard; Le pouvoir législatif a été concomitamment décoiffé au niveau de ses deux chambres (PAN & Pdt Sénat);

La Primature a été décoiffée par hasard (décès de Gon); Le pouvoir judiciaire a été décoiffée par hasard de sa charpente: la Cour Suprême supprimée et émiettée en Conseil d’État, en Cour de Cassation et en Cour des Comptes.

Je veux bien croire qu'il s'agirait d'une coïncidence. Mais curieuse tout de même. Ne faut-il pas plutôt y percevoir un lent processus de dépouillement des symboles de nos piliers de pouvoirs (Exécutifs,Judiciaire et Législatifs)? Et si nous ouvrions les yeux et notre entendement au lieu de bander des muscles ?

Comme cela ne suffit pas, voilà que les locaux du Vatican en Côte d'Ivoire (La Cathédral Saint Paul du Plateau) sont l'objet de viol outrancier.

Les lieux de culte ne sont-ils pas couverts par les immunités selon la coutume internationale ? Il reste à mettre nos concitoyens en garde contre toute intention de violation des mosquées en guise de réciprocité éventuelle.

Dans mon esprit, j'entends résonner la voix du Pasteur David Ouattara Coulibaly criant à qui veut l'entendre : " Tu n'as plus le protocole".https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=2712956489031566&id=10....

La question n'est pas de croire ou de ne pas croire. "Un problème n'a jamais cessé d'exister parce que quelqu'un a décidé de l'ignorer », nous conseille sagement Dr Roger KAUFMANN, dans la Nouvelle Bible du Leadership.

Je conjure à tout homme politique de s'aventurer à la violation du protocole divin couvrant les lieux de culte (Temples, Églises, Tabernacles et Mosquées".

Gouvernants et opposants sont priés d'épargner les lieux de cultes ainsi que les cours royales dans ce tourbillon politicien de mauvais goût soufflant à haut degré sur la Côte d'Ivoire qu'il convient de canaliser.

Si l’amour consiste à attirer l'attention de celui qui court droit dans le mur, à combien plus forte raison il est de notre devoir d'apaiser les vents menaçant les fondements de notre nation commune?

Le problème ivoirien n'est ni à base islamique ni chrétienne ni animiste. Églises, mosquées et temples ne sauraient être pris pour cibles ni boucs émissaires.

Une contribution de Dapa Donacien

Email : dapadonacien@gmail.com