Côte d’Ivoire : Le président de EDS tire la sonnette d’alarme sur la situation socio-politique ombrageuse

Par IvoireBusiness - Côte d’Ivoire. Le président de EDS tire la sonnette d’alarme sur la situation socio-politique ombrageuse.

Madame Namizata SANGARE, présidente de la CNDHCI, a rendu visite au président de EDS Pr Armand Ouegnin, ce jeudi 21 février 2019 au siège de ladite plateforme.

La présidente de la Commission Nationale des Droits de l'Homme de Côte d'Ivoire (CNDHCI ), Madame Namizata SANGARE a rendu une visite de travail au président de la plateforme politique Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS ), ce jeudi 21 février 2019 au siège de ladite plateforme.

Selon la présidente de la CNDHCI, depuis un certain moment, nous assistons à une détérioration du climat socio-politique dans notre pays;

Pour elle, la stabilité de l'Etat est mise à mal sans oublier le fait que les droits de l'homme ne sont pas totalement respectés. C'est ce qui explique que la CNDHCI a décidé de prendre son bâton de pèlerin pour visiter toutes les structures importantes qui prennent une part active dans le jeu socio-politique Ivoirien, afin de s'enquérir de leur opinion et autres suggestions pour faire advenir une Côte d'Ivoire stable et meilleure.

En retour ,le président de EDS s'est voulu très clair :"relativement à la question des élections de 2020 à venir, depuis 2011 l'opposition significative en Côte d'Ivoire avait souhaité avoir une Commission électorale crédible, transparente, et indépendante.

Toute chose qui explique son absence aux différents scrutins organisés par cette commission électorale. Deuxièmement "l'Organisation des Nations Unies(ONU) a demandé en 2012 à la Côte d'Ivoire de se doter d'une commission électorale inclusive. Enfin la Cour Africaine des Droits de l'homme et des Peuples à rendu un arrêt en 2016 qui fait "obligation à l'Etat de Côte d'Ivoire de respecter le droit des citoyens à choisir librement leurs représentants. Et EDS qui est né en 2017 en a fait un de ses principaux chevaux de bataille en organisant une marche de protestation en mars 2018 qui a été violemment réprimée par le pouvoir.

Mais nous ne désespérons pas car aujourd'hui plus jamais nous sommes déterminés à aller aux élections en 2020,raison pour laquelle nous prendrons toutes les dispositions idoines pour une réforme en profondeur de la CEI qui prendra en compte un nouveau découpage électoral, une liste électorale sécurisée, une sécurisation véritable des bureaux de vote...

Pour ce faire nous prônons une concertation élargie de tous les acteurs politiques et non une consultation du gouvernement.

Nous souhaitons pour la Côte d'Ivoire une alternance véritablement démocratique et pacifique.

Concernant la situation socio-politique, elle est vraiment délétère .les règles fondamentales de la démocratie sont foulées au pied: la Côte d'Ivoire est loin d'être un État de droit, la séparation des pouvoirs n'existe plus, la liberté d'expression, d'association et syndicale est niée. La prison est érigée en mode de gouvernance et les prisonniers militaires meurent lentement dans les geôles du pouvoir. L'école est en danger, l'avenir des enfants de ce pays est compromis et le gouvernement fait la sourde oreille.

Fidèle à la philosophie politique du "asseyons nous et discutons" cher à notre référent politique, le président Laurent GBAGBO, EDS propose une véritable concertation étendue à toutes les forces vives de la nation dans le cadre d'un dialogue franc, responsable et sincère dans l'intérêt supérieur de la Côte d'Ivoire notre patrimoine commun. "

La présidente Namizata SANGARE, qui a pris bonne note de toutes ces propositions et a promis les faire remonter à sa hiérarchie, était accompagnée de son secrétaire exécutif, monsieur HOKOU LEGRE, de son trésorier monsieur KOFFI et de son vice-président monsieur TRAORÉ WODJO.

Le président de EDS était quant à lui accompagné des vice-présidents HARDING SAMUEL, N'DA JEAN CLAUDE, DÉSIRÉE DOUATI, du conseiller SONAN KAKOU, du Secrétaire général M'PONON ÉTIENNE, du directeur de cabinet FRANCK ANDERSON KOUASSI, et du chef de cabinet ANANGAMAN OLIVIER.

Sercom EDS