Côte d’Ivoire : La Fondation Kofi Annan exige une élection présidentielle libre et équitable, dont les résultats sont acceptés par tous

Par Ivoirebusiness - Côte d’Ivoire. La Fondation Kofi Annan exige que les prochaines élections « soient libres, équitables, et pacifiques pour que les résultats soient acceptés par le peuple ivoirien ».

Kofi Annan, ancien secrétaire général de l'ONU. Image d'archives.

La Fondation KOFI ANNAN dans une déclaration publiée ce 30 septembre 2020 pour diffusion immédiate et dont Ivoirebusiness a eu copie, a exigé que les prochaines élections en Côte d’Ivoire, notamment l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, « soient libres, équitables, et pacifiques pour que les résultats soient acceptés par le peuple ivoirien ».

Pour les signataires de cet appel, notamment l’ancien président nigerian Olusegun Obasanjo, Ruth Dreifus ancienne présidente de la confédération Suisse, Bert Koenders ancien ministre des Affaires Etrangères des Pays Bas, Carlos Mesa ancien président de Bolivie, José Manuel Ramos ancien président du Timor Leste et prix Nobel de la Paix, « le risque d’une nouvelle confrontation dans le pays est réel.

Le moment est donc venu de prendre des mesures préventives », affirment-ils.

Ils dénoncent « une absence de justice pour les atrocités passées et de vraie réconciliation dans le pays », cause selon eux d’un climat politique tendu.

Les signataires dénoncent également une commission électorale indépendante aux ordres et l’exclusion de candidats à l’élection présidentielle sans motifs valables.

Ils exigent également « la libération des prisonniers politiques, la liberté d’expression, la libre circulation des personnes, et la protection des droits de tous les citoyens ».

Ils lancent en conséquence un appel « au Président de la République et à tous les acteurs politiques à engager un dialogue politique inclusif avec la société civile, les conditions nécessaires pour assurer la confiance dans les élections ».

Ils terminent en appelant « la communauté internationale, les Nations unies, l’ Union africaine, et la communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest, à garantir aux dirigeants et au peuple de Côte d’Ivoire, des élections pacifiques et largement acceptées. »

Patrice Lecomte