Côte d'Ivoire: Depuis Paris, le comité de veille dit non à un 3e mandat du Président Alassane Ouattara

Par Ivoirebusiness/ Débats et Opinions - Côte d'Ivoire. Depuis Paris, le comité de veille dit non à un 3e mandat du Président Alassane Ouattara.

Jeudi 05 mars 2020, à Yamoussoukro. Le Président Alassane Ouattara devant le Parlement réuni en Congrès, annonce officiellement qu'il ne briguera pas un 3e mandat en 2020.

Déclaration du comité de veille Depuis Paris

Les médias français veulent cautionner la forfaiture en Côte-d’Ivoire. Que cela s’arrête. Le comité de veille interpelle les chancelleries internationales en Côte-d’Ivoire de ne pas nous imposer Monsieur Dramane contre notre loi fondamentale.
NON....!!!
À un 3 ème Mandat..

Pourquoi Monsieur Dramane OUATTARA ne peut plus se présenter pour un 3 ème mandat ?
Ce n’est pas un problème de personne.

Vouloir, ce n’est forcément pas pouvoir...
Cela relève plus du droit.

Refus d’un 3 ème Mandat à Monsieur le Président du RDR politiquement déguisé en RHDP unifié, Président de la république de la Côte-d’Ivoire, donc non impartial car c’est le Président à deux casquettes. Chef d’état et chef de parti.

Le comité de veille, la résistance des Ivoiriens de l’opposition de la Diaspora, (RIOD) c’est à dire les Ivoiriens toutes tendances confondues,

considérant, et vu, les articles 28,29, 51,52,54,55, et 183, de la constitution du 8 novembre 2016 , de la Côte-d’Ivoire, ainsi , les Ivoiriens déterminés à Paris , dans une résistance des Ivoiriens de l’opposition de la diaspora , ci-après, définissent et décident de prendre leurs responsabilités en s’appuyant sur la loi fondamentale de leur chère Côte-d’Ivoire, qui doit être respectée, par tous.

DEVOIRS Modifier
Article 28 Modifier
L’Etat s’engage à respecter la Constitution, les droits de l’homme et les libertés publiques. Il veille à les faire connaître et à les diffuser au sein de la population.

L’Etat prend les mesures nécessaires pour intégrer la Constitution, les droits de l’homme et les libertés publiques dans les programmes d’enseignement scolaires et universitaires ainsi que dans la formation des forces de défense et de sécurité, et des agents de l’Administration.

Article 29 Modifier
L’Etat garantit le droit
d’opposition démocratique.

Article 51 Modifier
Le peuple exerce sa souveraineté par la voie du référendum et par ses représentants élus.

Les conditions du recours au référendum ainsi que les modalités de l’élection du Président de la République et des membres du Parlement sont déterminées par la Constitution et précisées par une loi organique.

La Commission indépendante chargée de l’organisation du référendum, des élections présidentielle, législatives et locales, dans les conditions prévues par la loi, est une Autorité administrative indépendante. Une loi détermine ses attributions, son mode d’organisation et de fonctionnement.
Article 52 Modifier
Le suffrage est universel, libre, égal et secret.

Sont électeurs, dans les conditions déterminées par la loi, tous les nationaux Ivoiriens des deux sexes âgés d’au moins dix-huit ans et jouissant de leurs droits civils et politiques.

Article 54 Modifier
Le Président de la République est le Chef de l’Etat. Il incarne l’unité nationale.

Il veille au respect de la Constitution. Il assure la continuité de l’Etat. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des engagements internationaux.
Vu l’article 55 défini ci-après .

Article 55 Modifier
Le Président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel direct. Il n’est rééligible qu’une fois.

Considérant que ce qui suit ci-après est une balise pour le respect de la loi fondamentale de notre pays

CHAPITRE IV : DE LA CONTINUITE LEGISLATIVE Modifier

Article 183 Modifier
La législation actuellement en vigueur en Côte d’Ivoire reste applicable, sauf l’intervention de textes nouveaux, en ce qu’elle n’a rien de contraire à la présente Constitution.

Vu ce qui précède, la (RIOD ) informe et attire l’attention du peuple souverain que,

Le Président Alassane Dramane OUATTARA, est à son deuxième et dernier mandat prévu par la constitution de notre chère Côte-d’Ivoire.

Au regard de ce qui précèdent , non seulement , le Président Dramane OUATTARA ne peut plus se Présenter pour un autre mandat, car il est à son deuxième et dernier mandat selon la loi fondamentale de notre pays, et pour cause ,

Il tire sa légitimité de la constitution de la 2ème constitution de la 2 ème république qui ne confère que 2 mandants , et il en est de même pour la 3 ème constitution, de la 3 ème république.

Il convient de souligner que lors d’un entretien sur Africa 24, Monsieur Cissé Bacongo, constitutionnaliste de son état, un patenté, l’un des rédacteurs du comité des experts de la 3 ème constitution de la 3 ème république, pour répondre au journaliste, si cette constitution est faite pour que le Président de la république puisse briguer d’autres mandats, Monsieur Cissé Bacongo a dit que , l’article 183 de la nouvelle constitution ne permet pas à Monsieur Dramane OUATTARA de faire même un 3 ème.

C’est exclu selon lui et il a même affirmé que le Président lui a confié avant la rédaction , qu’il n’envisage plus de se porter candidat.

Il en est de même pour le Professeur OURAGA OBOU, le chef du comité des experts de la rédaction de la 3 ème constitution.

Donc , c’est un faux problème voire un abus de position dominante, quand il dit , qu’il en a le droit de faire un 3 ème mandat, il n’en est rien.

Une telle velléité , ne repose sur aucun fondement juridique, car interdit par la loi fondamentale.

Les deux constitution sont très claires.
Les deux ne confèrent que deux mandats de cinq ans. Un mandat d’une durée de cinq ans renouvelable une seule fois.

C’est pas vrai , ce que le Président Dramane OUATTARA dit, il n’a plus le droit à un 3 ème mandat , sinon , il veut intentionnellement violer la constitution de notre chère Côte-d’Ivoire sur laquelle monsieur Dramane OUATTARA lui-même, a prêté serment pendant son investiture.

La Résistance des Ivoiriens de l’opposition de la diaspora, (RIOD) s’oppose et s’opposera à Monsieur Dramane OUATTARA d’une tentative de bien vouloir un 3 ème mandat sous un fallacieux argument de ce que , si les personnalités de sa génération sont candidates,

à ce titre,

il se réserve le droit d’en faire autant.
C’est un NON...!!!!catégorique.
Car, si malheureusement pour son parti et pour la Côte-d’Ivoire , son dauphin imposé de la nouvelle génération qu’il a désigné est décédé, cela ne lui donne aucune excuse ni le droit de se présenter.
Parce que tout le monde est utile mais , nul n’est indispensable.

Il a débauché de manière matoise pas mal de cadres de qualité par les intimidations et menaces de tout genre dans tous les partis politiques , et il a arraché les tabourets à ceux qui ne sont pas RHDP unifié.

On peut lui citer ceux qui , en ces circonstances peuvent être candidats : le vice-président le dauphin constitutionnel, le Ministre Patrick Achi, Ahoussou-Kouadio Jeannot, Amédée Kouakou, Amadou Soumahoro, Cissé Bacongo, Adama Tounkara etc...

Parmi eux , il y’a plusieurs qui sont de la nouvelle génération dont son frère Photocopie . On ne nous dira pas que ceux parti en dehors de ADO et AGC qui malheureusement ne peuvent plus personne d’autre ?
Nous Ivoiriens non unifiés , à qui on arrache les tabourets, disons donc NON....!!!!à un 3 ème mandat anticonstitutionnel et antidémocratique.

Merci...!!!!

Vu l’interview de Monsieur Cissé Bacongo membre du comité des experts qui ont rédigé la nouvelle constitution du 8 novembre 2016,
Considérant que cette interview est une preuve juridique qui confirme que l’article 183 cristallise le débat du 3 ème mandat, en atteste les vidéos de l’interview transcrite ci-après, en ces termes.
C’est clarifié : il est dit que le Président de la république est élu pour un mandat de 5ans renouvelable une seule fois.

Il a été élu sur une constitution qui est en vigueur , il respecte quand même la constitution.
Il est le garant de la légalité :
Il est élu pour 5ans rééligible une seule fois.
Il est élu sous l’égide d’une constitution en vigueur qui s’applique à lui.car cette dernière ne confère que deux mandats, pas un de plus.
La constitution actuelle lui interdit de se présenter une 3 ème fois (Bis)
Il ne faut pas considérer que la nouvelle constitution va balayer tous les effets de l’ancienne constitution, jamais, c’est pas comme ça, sinon , ce serait le chaos : c’est à dire un texte qui arrive balaie les effets du texte précédent , Non...!!!
Non : l’article 183 dit que la législation en vigueur au moment d’entrer en vigueur de la nouvelle législation reste applicable.

En d’autres termes , l’article 35 de 2000 prévoyait déjà que le mandat du Président de la république était de 5 ans renouvelable une seule fois. C’est cet article 35 qui est remplacé par l’article 55 de la nouvelle constitution de la 3 ème république, dans le même esprit dans les mêmes termes.

Que valent ma main et le cœur par rapport au cœur et la main du Président de la république qui a déjà mis la main sur le cœur pour dire que je ne serais pas candidat en 2020. ?

Le PR n’a pas pris seulement Africa 24, mais l’ensemble de la presse internationale à témoin, de ne pas se présenter en 2020.

L’article 183 cristallise sur cette situation. Continuité législative. C’est à dire il n’y a pas eu de rupture.

La Parole du PR répond : Non , à la fin de mon mandat, j’aurais 78 ans , même si une réforme de la constitution me le permettait, je ne serai pas candidat en 2020. C’est le dernier mot du PR.
Fin.

Pour La résistance de l’opposition des Ivoiriens de la diaspora.

Le comité de veille.
NK