Chers Démocrates, Chers Résistants, A tous ceux qui luttent contre l’impérialisme direct ou indirect,

La lutte avance. Nous pouvons affirmer que nous sommes en train d’arriver à la fin d’un cycle. Pendant longtemps, l’ONU a été présentée comme une organisation

Démocrates ivoiriens et français au Trocadero.

La lutte avance. Nous pouvons affirmer que nous sommes en train d’arriver à la fin d’un cycle. Pendant longtemps, l’ONU a été présentée comme une organisation

créée pour le maintien de la paix dans le monde. Mais le constat quelques années après, est que les Grands pays ont mis à disposition les moyens à divers niveaux surtout ceux communicationnels pour abreuver l’opinion d’inepties et autres idées censées formater notre mental. On nous fera avaler que l’Afrique ne vaut rien ; qu’elle représente 1 % de l’économie mondiale. Toutes sortes de pensées convenues de nature à « dresser » les esprits. Dans un tel contexte, les hommes « bien pensants », défiant la prospérité de la pensée unique, sont naturellement les ennemis de ceux qui veulent dominer le monde. On peut ainsi faire la liste de tous ceux qui sont anéantis au nom de certaines vertus (Droits de l’Homme, Démocratie, …) alors que c’est le contraire de ces fondamentaux que l’on voudrait, en réalité voir cultiver dans ces pays dont on proclame voler au secours, tambour battant.
La fin du cycle se lit dans le fait que l’opinion prend de plus en plus le temps de s’informer et n’avale plus aveuglement ce que les gouvernants de Grands pays mettent à disposition comme ligne pour arriver à leurs fins.
Parmi les élites qui pensent que l’Afrique ne doit pas être libre, il y avait un certain Nicolas Sarkozy que l’on voyait sur diverses chaînes de télé et entendait sur plusieurs radios. Ce monsieur friand d’un activisme inhabituel a servi beaucoup de mensonges à l’opinion. Les élites qui voulaient des postes à ses côtés le soutenaient aveuglement.
Mais le monde ne pouvait rester ainsi puisqu’il ne peut s’accommoder de conjonctures qui ne tiennent pas compte du vécu des contrées concernées. Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont compris au travers des crises ivoiriennes que la France et les USA ; … cultivent finement une supercherie pour poursuivre unilatéralement leur contrôle sur le monde. Les BRICS se sont donc rendu compte que les autres pays dominants se sont servis d’eux. Sarkozy, l’hystérique qui se croyait tout puissant avec ses protégés Wade et Ping sont tombés la même année. La supercherie connaît donc des limites. Ce qui explique que malgré l’acuité de la crise en Syrie, la Russie et la Chine ne veulent plus que les recettes utilisées pour l’Irak, la RDC, l’Afghanistan, la Côte d’Ivoire et la Lybie aient cours. Pour le Mali, au-delà des gesticulations à l’ONU, la réalité risque d’être tout autre. Car tout n’est pas véritablement mis sur la table. Et le marché de dupes, là encore risque de ne plus fonctionner
Il faut donc compter sur les BRICS pour rééquilibrer la conduite du monde. Les combattants de la liberté peuvent donc avoir beaucoup plus d’espoir pour le dénouement de symboles qui cristallisent l’injustice.

Claude KOUDOU