CEDEAO : La mission de la Cedeao aux Usa depuis hier pour tenter d’arracher une intervention militaire en Côte d’Ivoire, n’a pas été reçue par Barack Obama

Le 27 janvier 2011 par IvoireBusiness - Le président sierra-léonais Ernest Koroma, accompagné du président de la Commission de la Cédéao

Ernest Bai Koroma, Président de la Sierra Léone et chef de mission de la Cedeao aux Usa.

Le 27 janvier 2011 par IvoireBusiness - Le président sierra-léonais Ernest Koroma, accompagné du président de la Commission de la Cédéao

James Victor Gbeho et du ministre nigérian des Affaires étrangères Odein Ajumogobia, sont depuis hier à Washington pour parler de la Côte d’Ivoire, a-t-on appris par l’agence France presse.
Ils ont été reçus dès leur arrivée par le conseiller pour la sécurité nationale de Barack Obama, Tom Donilon.
Au menu des discussions, l’évaluation de la situation en Côte d’Ivoire et le constat que la volonté des Usa, de la France et de la communauté internationale d’installer Alassane Ouattara au pouvoir à Abidjan butte toujours sur la résistance farouche du peuple et de l’armée de Côte d’Ivoire. Et plus les jours passent, plus cette communauté internationale se fissure au profit de Laurent Gbagbo.
Une rencontre avec le Président Obama qui était au départ prévue n’a pu avoir lieu. Obama dit-on serait remonté contre son administration qui ne lui aurait pas dit toute la vérité sur le dossier ivoirien. On se rappelle que Laurent Gbagbo avait réfusé de le prendre une fois au téléphone.
Par contre la délégation sera reçue en audience jeudi par le secrétaire général de l’ONU.
Il s’agira pour cette délégation de demander un soutien de ladite organisation pour une intervention militaire en Côte d’Ivoire. Cela passerait par une résolution du Conseil de sécurité pour une intervention militaire de l’Ecomog force de la Cedeao, en Côte d’Ivoire.
Ce soutien pour l’usage de la force contre le Président Laurent Gbagbo et le peuple de Côte d’Ivoire, risque de ne pas aboutir car la Russie, qui occupe depuis le 24 janvier la présidence du Conseil de sécurité, s’y oppose fermement.
Elle est suivie en cela par la Chine pour qui l’Onu n’a pas vocation à utiliser la force contre un état souverain et ses autorités légitimes et constitutionnelles.
Laurent Gbagbo a en effet été élu le 28 novembre 2010, Président de la République de Côte d’Ivoire et investi comme tel par le Conseil constitutionnel, la plus haute juridiction du pays, alors que son rival Alassane Ouattara a été proclamé vainqueur par la commission électorale indépendante, une instance administrative, qui proclame les résultats provisoires devant ensuite être validés par le Conseil constitutionnel.

Harry’O