Côte d`Ivoire: "grandes décisions" dans "quelques heures" (TV pro-Gbagbo)

Le 15 mars 2011 | AFP - De "grandes décisions" seront "arrêtées dans
quelques heures" après une rencontre entre le président ivoirien

Le Président Laurent Gbagbo.

Le 15 mars 2011 | AFP - De "grandes décisions" seront "arrêtées dans
quelques heures" après une rencontre entre le président ivoirien

Laurent Gbagbo et les généraux qui lui sont fidèles, a annoncé lundi soir la
télévision qu`il contrôle, alors que les combats s`intensifient à Abidjan.
"Les généraux de Côte d`Ivoire sont allés réaffirmer (lundi) leur loyauté
au chef de l`Etat", a indiqué la présentatrice au moment où des insurgés
progressent dans Abidjan et que les combats à l`arme lourde ont touché lundi
deux quartiers jusque-là préservés, Yopougon (ouest) et Adjamé (nord).
"Cette action vise à faire taire toutes les rumeurs de défection et de
trahison de certains généraux", selon la RTI, qui précise qu`il "a été
question globalement de la situation sécuritaire du pays".
"Dans quelques heures, les généraux seront reçus de nouveau par Laurent
Gbagbo et de grandes décisions seront arrêtées", a-t-elle ajouté, sans plus de
précision.
La RTI a également diffusé une déclaration de Charles Blé Goudé, leader des
"jeunes patriotes", les partisans les plus ardents de M. Gbagbo, dans laquelle
il promet de lancer un "appel historique" dans les prochaines heures.
"Les Ivoiriens brûlent, brûlent d`envie de sauver leur pays. Nous sortons
fraîchement d`une réunion et croyez-moi, dans les heures qui suivent, nous
allons vous lancer un appel pressant", a-t-il assuré.
"Préparez-vous parce que dans les heures qui arrivent, vous allez répondre
à un appel historique, le dernier appel historique pour libérer la Côte
d`Ivoire", a ajouté M. Blé Goudé, qui fut le fer de lance des manifestations
pro-Gbagbo aux heures chaudes de la crise qui a suivi le putsch manqué de 2002.
La crise née de la présidentielle de novembre, entre Laurent Gbagbo et
Alassane Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale, a
déjà fait près de 400 morts, selon l`ONU, et menace de dégénérer en guerre
civile.
Afp