Bassam : Prise d`otage dans une gare routière et une station-service

Publié le samedi 21 janvier 2012 | Soir Info - Dans la nuit du mardi 17 janvier 2012, de ténébreux individus ont fait des siennes à Bassam, en attaquant à la fois une station-service et

Une station service.

Publié le samedi 21 janvier 2012 | Soir Info - Dans la nuit du mardi 17 janvier 2012, de ténébreux individus ont fait des siennes à Bassam, en attaquant à la fois une station-service et

une gare routière. A en croire nos sources, il est environ 20h, lorsque des criminels, au nombre de quatre, pénètrent sur le périmètre de la compagnie de transport « Utgb », abritant également la station-service « Oilybia ». Les deux structures sont la propriété d'un même opérateur économique. Deux des quidams vont neutraliser la gérante et l'une des pompistes faisant le point de la recette de la journée. Elles sont détroussées de tous les sous en leur possession. Les deux autres bandits, eux, s'occupent de tenir en respect K. L, le chef de gare, qui venait d'ordonner le dernier départ pour Abidjan. Lui aussi est délesté des sous issus de la vente des tickets de voyage. C'est, au total, la somme de 5 500 000 F Cfa que les malfaiteurs arrachent à leurs victimes. Des victimes qui ne sont pour autant pas au bout de leurs peines. Les quatre gangsters les prenant en otages, les embarquent à bord du véhicule de liaison de la compagnie de transport. Puis, plus loin là-bas, dans une cocoteraie, sur la voie menant à Abidjan, les employées de la station d'essence et le chef de gare, qui est également le fils du propriétaire des deux structures, sont abandonnés, non sans être dépouillés de leurs téléphones-portables. Néanmoins, à la pompiste, les criminels restituent sa puce et la carte mémoire de son appareil. Plus tard, les trois victimes sorties de leur lieu d'abandon, gagnent la bordure de la grande voie. Là, elles arrêtent un car de transport se rendant à Bonoua. Le chauffeur auquel les trois infortunés expliquent leur mésaventure accepte de les ramener gratuitement à Bassam. Tôt le matin, les victimes portent plainte au commissariat de police, après avoir, la veille, saisi la brigade de gendarmerie. Une enquête est ouverte pour mettre la main sur les auteurs de l'attaque.

KIKIE Ahou Nazaire