Banque islamique de développement en Côte d’Ivoire : L’Ivoirien Cheick Oumar Ouattara aux commandes

Par Fratmat.info - Banque islamique de développement en Côte d’Ivoire . L’Ivoirien Cheick Oumar Ouattara aux commandes.

L’Ivoirien Cheick Oumar Ouattara, Représentant pays de la Banque islamique de développement. (Photo par Dr).

Engagée à accompagner la Côte d’Ivoire dans son ambition de développement, la Banque islamique de développement (Bid) vient de nommer l’Ivoirien Cheick Oumar Ouattara, Représentant pays, dans le cadre de l’ouverture de son bureau en terre ivoirienne.

Cette institution financière dispose en Côte d’Ivoire d’un investissement total de 600 milliards de FCfa qui devrait atteindre 1000 milliards de FCfa d’ici la fin de l'année 2022. A travers sa représentation locale, cette banque souhaite consolider le suivi de son portefeuille de projets qui couvre les secteurs du transport routier, de l’assainissement, de l’eau potable, de l’agriculture, de la santé, de l’éducation, de l’enseignement technique et de la microfinance.

Le Représentant est, quant à lui, un homme du sérail. Avant sa nomination, il occupait le poste de Conseiller technique au ministère du Plan et du Développement en charge de la gestion des fonds arabes. Ingénieur en génie civil, il est diplômé en management et titulaire d’un Mba en finance des Universités McGill et Laval (Canada). Il jouit d’une vaste expérience en mobilisation des ressources et en management de projets et de programmes.

Rappelons qu’il débute sa carrière au Canada comme ingénieur civil dans le secteur privé à CN Railways (1997-1999), puis à Helimax Energy Inc. (1999-2000), dans les domaines de la conception des infrastructures ferroviaires et des barrages hydroélectriques.

Il intègre ensuite le ministère de l’Economie comme Conseiller régional (2000 à 2002), puis Conseiller principal en charge des secteurs Infrastructures, Energie et Environnement (2002 à 2008) où il assure l’élaboration et la mise en œuvre de plans sectoriels ainsi que la gestion de programmes d’investissements stratégiques et de crédits fiscaux à la recherche industrielle.

Il rejoindra finalement le bureau du Président directeur général de la Commission de la construction du Québec en tant que Conseiller stratégique (2008 à 2013).

A ce poste, il élabore et implémente le plan stratégique de l’organisation et administre un vaste programme de lutte contre la corruption et l’évasion fiscale dans le secteur de la construction générant des récupérations annuelles de plus de 350 millions de dollars canadien.

Sercom

Par Patrick N'Guessan