Alerte Info/Rébellion armée contre Ouattara: Le Commandant Abehi annonce une "guerre éclair" de libération nationale

Le 18 janvier 2012 par IvoireBusiness – Le célèbre Commandant Abehi, ex-commandant de l’escadron blindé du camp de gendarmerie d’Agban, dont l’exfiltration de la Côte d’Ivoire avec une trentaine d’hommes

avait en son temps défrayé la chronique, vient de faire parler de lui.

Le Commandant Abehi.

Le 18 janvier 2012 par IvoireBusiness – Le célèbre Commandant Abehi, ex-commandant de l’escadron blindé du camp de gendarmerie d’Agban, dont l’exfiltration de la Côte d’Ivoire avec une trentaine d’hommes

avait en son temps défrayé la chronique, vient de faire parler de lui.

Selon le journal ivoirien « Le Quotidien », dans sa Une du 18 janvier 2012, le Commandant Abehi depuis son lieu d’exil quelque part en Afrique, annonce pour bientôt Une guerre de libération nationale. Cette fois, Abehi marchera sur Abidjan à la tête d’une armée de libération nationale.
Cette guerre de libération nationale sera, selon lui, une guerre éclair.
Bien qu’il n’annonce aucune date pour cette guerre éclair, à la manière du « Blitz Krieg » de l’armée nazie d’Hitler sur la France et l’Europe, il la croit inévitable.

En effet pour Abehi, véritable artisan de la résistance du camp d’Agban aux bombes de l’Onuci et de la Force française Licorne, la guerre de libération de la Côte d’Ivoire des mains de l’impérialisme français est inévitable. Car selon lui, Alassane Ouattara, n’a pas les qualités requises pour diriger la Côte d’Ivoire.
Il se définit lui-même comme un instrument au service du Dieu de la Justice et des hommes.
« Je suis l’instrument de la colère de Dieu », a déclaré le Commandant Abehi.
Avec son entrée en scène, Abehi et son armée de libération nationale s’ajoutent à la longue liste de mouvements armés contre le régime d’Alassane Ouattara.
En effet, on peut déjà citer le mouvement pour la souveraineté et la défense de la Côte d’Ivoire (MSD-CI) du Major Bamba responsable de l’attaque de Taï ayant fait 200 morts parmi les FRCI, les Officiers et sous-Officiers libres de la Gendarmerie nationale de l’officier Dosso, le célèbre Commando Beinguiste responsable des attaques de Duekoué et de Bangolo qui ont fait au moins 35 morts parmi les FRCI.
L’entrée en scène du Commando Abehi marque à coup sûr un tournant dans la rébellion armée contre le régime d’Alassane Ouattara, coupable à ses yeux de tyrannie, de dictature, de diviser les ivoiriens au lieu de les rassembler, de procéder à la chasse aux sorcières des pro-Gbagbo, et de procéder à l’épuration ethnique.

Catherine Balineau