ALERTE INFO: Des centaines de policiers, militaires, et gendarmes ex-FDS, disparaissent, après un passage dans des Camp de concentration FRCI

Le 14 mai 2012 par IVOIREBUSINESS – Les camps de concentration sont la nouvelle trouvaille du régime Ouattara pour ôter la vie à d’honnêtes civils et militaires abusivement accusés de tentative de coup d’Etat où à

Policiers passés en revue par le ministre Hamed Bakayoko et le général de police Brindou M'bria.

Le 14 mai 2012 par IVOIREBUSINESS – Les camps de concentration sont la nouvelle trouvaille du régime Ouattara pour ôter la vie à d’honnêtes civils et militaires abusivement accusés de tentative de coup d’Etat où à

qui on veut faire reconnaître des faits, même les plus invraisemblables.
En effet, un vaste mouvement d’arrestation a cours depuis plusieurs mois dans tous les corps d’armée ivoiriens. Des centaines de policiers, gendarmes et militaires en service, sont arrêtés sans autre forme de procès par le régime Ouattara, et mis sous l’éteignoir. Ils sont conduits manu-militari dans des camps de concentration ouverts à cet effet, dans tout le pays. La majorité de ces policiers, militaires, ou gendarmes est qu’ils sont originaires de l’Ouest ou du Sud de la Côte d’Ivoire, et qu’ils ont servi sous le Président Laurent Gbagbo du temps des Forces de défense et de sécurité (FDS).
Pour le régime Ouattara, ce sont là des charges suffisamment graves pour les arrêter. Du jour au lendemain, leurs familles n’ont plus de nouvelles d’eux. L’un des camps de concentration FRCI le plus en vue est celui du camp LIBERTE à Yopougon « nouveau quartier ». C’est un véritable camp Boiro ivoirien où les détenus civils et militaires sont torturés nus dans le plus simple appareil. Avant que ceux-ci ne disparaissent à jamais. Selon ce procédé, plusieurs familles n’ont plus jamais revu leurs enfants, qui ont pourtant décidé de servir loyalement le régime Ouattara. Mais pour ce dernier, la considération tribale prime plus que tout autre chose. La preuve, les militaires originaires du Nord ne sont pas touchés par cette épuration ethnique au sein de la grande muette ivoirienne. Pendant combien de temps encore le régime va-t-il arrêter ses propres militaires sans aucune charge et sur la base ethnique ? Et pourquoi cette indifférence de l’ONUCI et de la Communauté internationale, qui se rend complice sans le savoir, de tous ces crimes ?
Nous y reviendrons.

Patrice Lecomte