Affaire une perfusée dans la rue : Il faut sauver cette dame et son bébé de 4 mois

Par Fratmat.info- Affaire une perfusée dans la rue. Il faut sauver cette dame et son bébé de 4 mois.

Malgré l'émoi suscité par l'affaire de la dame voyageant avec un perfuseur sur le bras, aucune organisation sociale n'a encore exprimé sa solidarité avec elle.

Son époux et accompagnateur, Some Sié, un paysan d’un village dans le département de Kong, appelle à l’aide depuis Bouaké. Non seulement pour les soins de sa femme, mais aussi pour son bébé de 4 mois.

Le nourrisson est tombé malade depuis mardi. Les médecins ont décidé qu’il ne soit plus allaité au sein. Certainement à cause de l'état de santé de la mère. L’enfant passe donc au biberon, une autre difficulté pour le couple.

« En quittant notre village pour aller à l’hôpital de Dabakala, nous n’avions pas imaginé que nous allions nous retrouver à Bouaké », explique-t-il ?

Après avoir payé l’examen électrocardiogramme, l'exploration au scanner, la radio pulmonaire, l'examen de sang et acheter des médicaments, le couple n’a plus rien.

Dame Kambou Hinamana, 30 ans, souffre d’une infection dans la mâchoire inférieure du fait d’un mal de dent. Le 29 mai 2023, elle et son époux ont quitté leur village dans le département de Kong pour l’hôpital général de Dabakala.

De là-bas, la malade a été référée le même jour à Katiola. Arrivée à l’hôpital régional de cette localité, dans l’après-midi, une infirmière lui a appliqué un perfuseur, lui a remis un bulletin de référence pour le Chu de Bouaké.

C’est aux environs de 19h que le couple est arrivé au Chu de Bouaké. Après avoir passé la nuit du 29 au 30 mai sous un hangar dans cet hopital, la malade et son compagnon ont été recueillis par une relation à Bouaké (quartier Gonfreville), un ami au jeune frère du compagnon.

Ce vendredi 2 juin, le couple et son tuteur ont eu la visite de la secrétaire de la représentation du Conseil national des Droits de l’homme dans la région du Hambol, Mme Alloua Clémentine.

Marquée par la gravité de la situation, elle en appelle aussi à la solidarité des Ivoiriens.

Alakagni Hala