Affaire "Scandale sexuel à l'ambassade de CI en France": Un demi-millier de patriotes disent NON au musèlement d’IvoireBusiness par Ally Coulibaly

Le 29 août 2011 par IvoireBusiness - Ce sont 500 militants ivoiriens et panafricains (200 selon la préfecture de police) qui ont battu le pavé parisien, hier dimanche

Manifestants le dimanche 28 août 2011 à la place Victor Hugo à Paris.

Le 29 août 2011 par IvoireBusiness - Ce sont 500 militants ivoiriens et panafricains (200 selon la préfecture de police) qui ont battu le pavé parisien, hier dimanche

28 août à la place Victor Hugo à Paris, à deux pas de l’ambassade de Côte d’Ivoire en France sise au 102 rue Raymond Poincaré Paris 16e, pour dire NON au musèlement de presse ivoirienne et d’IvoireBusiness par Ally Coulibaly, ambassadeur d’Alassane Ouattara sur les bords de la seine.
Au même moment, ces derniers s’envolaient pour Abidjan après deux semaines de soins intensifs pour Ouattara et pour éviter t’entendre les mises en garde de ces centaines d’ivoiriens et africains.
Mais de sources sûres, de nombreux informateurs d’Ally Coulibaly étaient infiltrés dans la manifestation organisée à l’initiative du MER et du Codesci de Christine Zékou.
Mais c’est dans l’unité que ce grand meeting de clarification contre Ally Coulibaly s’est déroulé. Car on notait la présence Brigitte Kuyo, représentante du FPI en France, de Léontine Topo des Femmes patriotes de France, de membres du CRI panafricain parmi lesquels Willy Bla et Ephrem Kobri, de Pacôme Zegbé et Jonas du CRD, Tidiane Oula du Curci, de Zap Krasso du Cojep, des partis politiques de la LMP pro-Gbagbo commme le RPP, l’Udpci Vgr, et de bien d’autres ONG et amis de la Côte d’Ivoire.
Tous ont dénoncé la dictature qui a lieu en Côte d’Ivoire, les assassinats et les emprisonnements des pro-Gbagbo, et les menaces sur la presse et les journalistes par le régime Ouattara.
Tous ont appelé Ally Coulibaly à cesser ses menaces contre le journal IvoireBusiness qu’ils soutiennent totalement dans l’affaire « Scandale sexuel à l’ambassade de Côte d’Ivoire en France ». Le site, aux dire des intervenants, n’a fait que son travail, et n’a à aucun moment cité ou diffamé Ally Coulibaly dans son article. Ce dernier a été invité sans délai à user de son droit de réponse et à ne plus entraver le travail des journalistes et du site IvoireBusiness.
Des échauffourées entre policiers et manifestants ont émaillé ce meeting, des bagarres rangées ont opposé certains flics et patriotes, des bus et autres véhicules privés ont été obligés de rebrousser chemin. Les manifestants se sont hier approprié hier la place Victor Hugo, dans un déploiement impressionnant d’une cinquantaine de cars de CRS, dont la hantise était de voir les manifestants marcher sur l’ambassade.
Pour ces derniers, ce n’est que partie remise. Tout dépendra de l’attitude d’Ally Coulibaly dans les jours à venir, diront plusieurs manifestants.

Catherine Balineau