Affaire « désobéissance civile de 2020 » : Depuis Paris, le Comité de veille allume le procureur Adou Richard

Par Ivoirebusiness/ Débats et Opinions- Affaire « désobéissance civile de 2020 ». Depuis Paris, le Comité de veille allume le procureur Adou Richard.

Nestor Koffi, président du comité de veille du Pdci-Rda.

Le comité de veille depuis Paris, répond à ADOU Richard qui se réveille seulement deux ans après les élections.
2020 / 2022.
Après la décapitation du jeune TOUSSAINT KOFFI dont la tête était devenue un ballon de football, un acte abject et horrible qui avait indigné le monde entier.

Que dire de la famille de TOUMODI qui avait été décimée par un incendie volontaire et prémédité,  la seule volonté de brûler des humains vivants, sans compter les morts dans les différentes villes comme Bonoua, Dabou, Daoukro?

Où était-il ce procureur qui n’avait brillé que par son absence, sans avoir ouvert une enquête pour porter une plainte contre X, en attendant de trouver les coupables ou auteurs des faits ?

Existait-il un procureur de la république ?

Ou simplement un excès de zèle par abus de pouvoir  d’une position dominante, pendant que le pouvoir engage un dialogue politique, l’attente des Ivoiriens pour aller à la réconciliation?

Est-ce que Adou Richard procureur de son état, a-t-il compétence de juger un ancien chef d’état et des présidents d’institutions  et premiers ministres ?

Sommes-nous dans un état de droit ou une république bananière ?

Est-ce que  les tenants du pouvoir sont  sincères et dignes de confiance,  voire ont-ils la volonté pour engager un dialogue politique pour une réconciliation, la cohésion sociale et la concorde nationale ?

Tout porte à croire que non.

Comment peut-on faire confiance à l’ouverture du dialogue politique par le premier ministre qui a pris le peuple souverain ivoirien à témoin,  en disant que le peuple de Côte d’Ivoire nous regarde?

Non Monsieur le  procureur du RHDP unifié, la Côte d’Ivoire attend la paix qui passe par la réconciliation, la cohésion sociale, et la concorde nationale, pour sortir la Côte d’Ivoire qui appelle les fiers ivoiriens pour aller à la paix.

Il faut éviter de mettre de l’huile sur le feu.

Monsieur le procureur du RHDP unifié, vous vous érigez en juge et parti et ça, c’est normal en démocratie.

On attend, les auteurs des nombreux morts dont vous êtes compétents.

Mais vous n’êtes pas compétent pour juger un ancien chef d’état ni les premiers ministres et présidents d’institutions.

C’est une cour spéciale de la république qui a la qualité de juger ces autorités.

Donc, arrêtez de nous distraire pour préserver votre tabouret.

Les Ivoiriens ont faim et soif de la paix, pour sortir définitivement de la guerre entretenue par certains pour se maintenir au pouvoir..

M. ADOU Richard songez à quitter le costume de procureur du RHDP unifié pour  vous revêtir du costume du procureur de la république où nul n’est au dessus de la loi afin, de renforcer nos institutions  que vous incarnez, dignes et respectueuses d’une république démocratique .

Sinon, vous faites fausse route.
Vous avez vu que le plus grand des Présidents de la planète, a convié le PDCI RDA et son Président HKB , alors que la grande Chine et la Russie n’y étaient à ce grand rendez-vous  historique au sommet de la démocratie.

Depuis votre clan ignoré, se dresse et revient au galop, à l’approche des élections pour menacer et intimider, pour voir les mêmes fallacieuses sentences de 20 ans contre les éventuels potentiels candidats.
C’est dommage et honteux pour la Côte-d’Ivoire.
C’est pas comme ça que la paix va revenir dans ce pays car la démocratie se nourrit de vérité, de liberté de pensée et de circuler et non la soumission.

Le Président HKB n’est pas un citoyen ordinaire, donc, vous ne pouvez pas le traîner devant n’importe quelle cour.
Ressaisissez vous.
Des associations sont prêtes à porter plainte contre vous pour complicité  passive dans les massacres en Côte-d’Ivoire où  vous ne diligentez pas  ou jamais des enquêtes pour  trouver les auteurs.

Nous voulons une justice digne de ce nom en Côte-d’Ivoire,  et non une injustice voire une justice aux ordres.

C’est vous qui devriez rendre ce pouvoir indépendant, au regard de la séparation des pouvoirs.

Cette posture incendiaire et cavalière n’augure pas d’état de droit pourtant impératif pour la justice pour tous  en démocratie.

La justice en Côte-d’Ivoire  ne doit pas exister que de nom, mais aussi et surtout, elle doit être rigoureuse et équitable dans sa pratique.
Les Ivoiriens ne veulent plus de caisses enregistreuses, mais une  vraie justice digne d’une démocratie affirmée et confirmée qui assume pour tous..

Nous sommes dans un dialogue politique. C’est pas la première fois que la Côte-d’Ivoire a connu la désobéissance civile, ses premiers auteurs sont bien là vivants , ils n’ont jamais été inquiétés, car ça fait bien partie de l’expression démocratique.
Alors, monsieur ADOU Christophe Richard, les Ivoiriens sont dans une dynamique politique, dont la volonté est d’aller à la réconciliation pour la paix,  afin de quitter ce cirque infernal qui mine notre pays depuis 3 décennies et qui l’aliène inexorablement chaque jour davantage dans des actes irresponsables.

C’est pas parce que les Ivoiriens sont d’accord pour cette présidentielle qui est,  l’incarnation patentée du viol de la loi fondamentale, mais, ils pardonnent juste pour la paix et pour le mieux vivre ensemble, voilà pourquoi.
Dans ce dialogue politique l’opposition responsable ne se résigne pas, mais elle pose en responsable, l’ultime acte de sacrifice qui sauve.
Donc, il faut que chacun nous épargne de ce qui fâche pour bâtir ensemble la patrie de la vraie fraternité.

Un procureur de la république, c’est pas pour plaire tel ou tel camp. Il doit dire le droit, tout le droit  rien que le droit et non son ressentiment, pour lequel il est là. Peu importe le quand dira-t-on.
La république est pour tous donc la justice qui la régit est pour tous aussi.

Monsieur le Premier Ministre, M. le chef de l’état, Voici que vous ouvrez le dialogue politique  que tout le peuple souverain Ivoirien attend, en vous regardant devant l’histoire, en atteste la déclaration du Premier Ministre à son ouverture.

Les Ivoiriens n’ont pas oublié votre cas de force majeure , qui a plongé le pays dans les ténèbres, mais, pour la paix, les Ivoiriens veulent fermer les yeux pour un sacrifice ultime avec un dialogue inclusif de tous afin de se pardonner, mais votre camp souffle le chaud et le froid.
Avez-vous la réelle volonté politique pour donner une chance à la paix, si chère à votre référent, le Père fondateur FHB ?

Pensons que, quand on est enfant du Père fondateur FHB, on a pour deuxième religion appelée la paix qui passe par la réconciliation et le pardon.
Dites à votre procureur que la paix exige et impose le bon ton , une hauteur de vue et de la responsabilité pour mettre les Ivoiriens en confiance.
Car, la paix, ce n’est pas un vain mot mais c’est un comportement que les enfants du père fondateur FHB doivent manger et boire., pour consolider, la philosophie du sage d’Afrique.

Il ne faut jamais que chacun perde de vue que le pouvoir c’est une roue qui tourne, voilà pourquoi il faut respecter les règles pour ne pas se faire rattraper par ses mauvais actes. C’est une leçon de vie à méditer.

Le comité de veille
NK