Affaire « l’ONUCI tire et tue 7 militants du RDR à Bonon »: le silence assourdissant du gouvernement. Le RDR ridiculisé. La RTI et l’AFP aux abonnés absents

Le 29 février 2012 par IVOIREBUSINESS – L’Onuci, comme nous le disions hier, a tué 7 militants du RDR d’Alassane Dramane Ouattara. Cela en riposte de l’attaque de son convoi et de

Le gouvernement Ouattara au grand complet.

Le 29 février 2012 par IVOIREBUSINESS – L’Onuci, comme nous le disions hier, a tué 7 militants du RDR d’Alassane Dramane Ouattara. Cela en riposte de l’attaque de son convoi et de

celui de la CEI par des militants excités du RDR, furieux de la débâcle aux législatives partielles de Koné Yacouba, leur candidat à Bonon, ville située à 300 km d'Abidjan. Toute la presse s’en est faite l’écho hier.
Du Patriote au Nouveau Réveil, en passant par Soir Info et l’Inter, toute la presse en a fait des choux gras. Même RFI, pourtant proche du régime Ouattara a relayé l’information en boucle.
Sauf le gouvernement d’Alassane Ouattara qui s’est muré dans un silence assourdissant, alors qu’on s’attendait à un Communiqué pour faire un décompte macabre et situer les responsabilités. Il n’en a rien été. Il est resté sans voix et a préféré ignorer l’évènement, alors qu’il s’agissait d’assassinat de ses militants par l’ONUCI.
Même la RTI, la chaine de télévision gouvernementale est passée à côté de l’évènement.
Elle ne l’a tout simplement pas relayée. C’était le black-out total du côté de la RTI, aussi incroyable que cela puisse paraître.
Qu’avait donc le gouvernement à cacher ? La vie des militants du RDR importe-t-elle peu aujourd’hui à Ouattara ? Ces derniers lui servent-ils uniquement de bétail électoral ?
Assurément oui, car on est sans voix devant pareille attitude du pouvoir devant la mort de ses propres militants, pourtant des gorges chaudes avaient été faites par le passé pour si peu.
Un tournant majeur vient d’être franchi dans les relations entre l’Onuci et le RDR. La vérité sur le caractère extrémiste de ce parti vient d’éclater au grand jour aux yeux de l’Onuci, qui pour une fois, a préféré le corriger de la manière la plus sanglante qui soit.
Nous y reviendrons.

Eric Lassale