Acquisition de terrains nus au profit des Fds: Touré Ahmed Bouah séquestré, hier, par des militaires

Publié le jeudi 28 juillet 2011 | Le Nouveau Réveil - Journée chaude et très mouvementée, hier, au siège de Sophia Immobilier du promoteur Touré Ahmed Bouah. Environ quatre cents (400)

militaires ont envahi les locaux de ladite structure et séquestré par la suite son président M. Touré Ahmed Bouah. C'est très tôt le matin que les éléments des ex-Forces de défense et de sécurité (Fds) sont arrivés sur les lieux. Tous en civil et sans arme, les militaires en question se sont directement rendus au bureau du patron de Sophia Immobilier. Une fois en face de lui, ces derniers ont expliqué qu'ils sont en possession d'un document de l'état major mettant fin au projet. Mais mieux, les visiteurs refusant de présenter le papier de l'état major, ont demandé à Touré Ahmed Bouah de rédiger une lettre de résiliation collective des souscripteurs. Ce qu'il a refusé. Les deux (02) parties vont donc engager une discussion jusqu'à 13 heures sans trouver de terrain d'attente. Et cela, dans une atmosphère très houleuse voulue par les militaires qui ont pris soin d'arrêter les climatiseurs, de débrancher les téléphones. Le siège a été privé d'électricité et des vitres ont été brisées. C'est donc dans ce climat électrique que sont arrivés des éléments des Frci. Ils vont user de tous les moyens pour exfiltrer Touré Ahmed Bouah et le conduire à l'état major des armées au Plateau. Mais avec lui, quatre (04) éléments des ex Fds. Tous seront entendus par le lieutenant Ouattara et le commissaire Kouamé Gnezalé. "Des militaires, au nombre de 400, ont demandé à Touré d'arrêter les prélèvements et ont exigé qu'il rembourse leur argent. Ils ont occasionné des casses. Grâce aux Frci, Touré a eu la vie sauve. Parce qu'il a été violenté. Ce qui s'est passé, est parti sur du faux, de l'incompréhension. Les éléments finalement, ont demandé pardon et ont présenté des excuses", a déclaré le lieutenant Ouattara A. Touré Ahmed Bouah à son tour, a ajouté. "Moi aussi, je pardonne. Je le dis pour une dernière fois. L'argent qui est précompté, est sous séquestre. Il est à la Bfa et à la Boa. Je ne garde pas l'argent des souscripteurs sur moi. Les 13 milliards cotisés, sont là…Le comité de gestion a interdit les résiliations. Nous sommes dans l'attente de la distribution des terrains. Ce que les gens ne savent pas, c'est que depuis 2009, j'ai fini. Ce qui fait que la distribution n'a eu lieu, c'est que Djédjé Louis Durant d' Azuréenne a pris 4, 8 milliards à la Bfa pour financer le reste des opérations", a-t-il fait savoir. Et rassuré qu’il se bat pour prendre en charge ce crédit afin de débloquer cette situation surtout que Djédjé Durant est en exil au Ghana.
DJE KM