ABEL NAKI (président du Cri Panafricain) : « J’appelle la diaspora ivoirienne et africaine à manifester le 07 août 2011 place du Trocadéro à Paris »

Le 29 juillet 2011 par IvoireBusiness – Le président du Cri Panafricain, le dynamique Abel Naky, appelle toute la diaspora

Abel Naki, président du Cri Panafricain, et une patriote lors de la marche européenne le 02 juillet dernier.

Le 29 juillet 2011 par IvoireBusiness – Le président du Cri Panafricain, le dynamique Abel Naky, appelle toute la diaspora

ivoirienne et africaine, où qu’elle soit, à un grand rassemblement le 07 août prochain, à la place du Trocadéro à Paris, pour dire Non à la dictature d’Alassane Ouattara et au bradage de la souveraineté de la Côte d’Ivoire.
Le 07 août marque en effet l’indépendance de la Côte d’Ivoire qui a obtenu sa souveraineté le 07 août 1960.
Mais le 07 août 2011 aura un goût amer selon Abel Naky, qui pense que depuis le 11 avril 2011, la Côte d’Ivoire a bradé sa souveraineté à la France. Elle n’est plus un pays indépendant et est désormais dirigée par Nicolas Sarkozy qui a installé Alassane Ouattara comme Préfet.
C’est la raison pour laquelle le leader du Cri Panafricain attend plus de 20.000 personnes le 07 août prochain au Trocadéro à Paris pour dire non à « la dépendance » de la Côte d’Ivoire et appeler au retour à sa vraie indépendance.
En effet, il invite toutes les organisations ivoiriennes et panafricaines, sans exclusive, à se joindre au Cri Panafricain pour dire non à ce semblant d’indépendance de la Côte d’Ivoire.
Car c’est le combat de toute la Côte d’Ivoire et de toute l’Afrique.
Il s’agira d’une Giga marche silencieuse qui partira de la Place du Trocadéro à la place Victor Hugo.
Tous les manifestants devront être vêtus de blanc avec une bougie à la main à la mémoire de tous les ivoiriens et ivoiriennes disparus sous les balles assassines de l’armée française.

Pour ce 07 août, le Cri Panafricain a mis les petits plats dans les grands, afin d’éviter les erreurs commises lors de la grande marche européenne du 02 juillet dernier de la place de la République à la place de la Bastille, et qui avait réuni plus de 5000 personnes dans une ambiance survoltée. Certaines organisations patriotiques et partis politiques de France et d’Europe avaient affirmé n’avoir pas été conviées.
Mais c’est ici le lieu de rappeler que parfois, la résistance et l’amour de la patrie peuvent être spontanées et volontaires.
Car aujourd’hui, Laurent Gbagbo est en prison sans chefs d’inculpation. Son épouse Simone Ehivet et son fils Michel également pour délit de patronyme. Ses ministres dont son ancien Premier ministre Gilbert Aké N’Gbo, le président de son parti le front populaire Pascal Affi N’guessan et plusieurs cadres de son parti sont emprisonnés dans des conditions inhumaines, au nord du pays, qui est devenu un véritable goulag.
C’est donc dans l’unité que leur libération et la restauration de la démocratie et de l’Etat de droit seront obtenues.
Il y a deux jours, Amnesty International dans un nouveau rapport commenté par Salvator Sagaie, chercheur de ladite organisation, dénonçait un climat de peur et d’insécurité totales en Côte d’Ivoire.
La preuve, le Colonel de gendarmerie Adou Donga, ancien chef de cabinet du général Kassaraté Tiapé, a été mis aux arrêts il y a deux jours pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Avant lui, le journaliste de la RTI première chaîne Hermann Aboa rejoignait la longue liste de prisonniers politiques du régime Ouattara.

Toutes les organisations de résistance ivoiriennes et panafricaines sont donc conviées à cette grande marche silencieuse pour exprimer de vive voix leur ras-le-bol. Abel Naky lance un appel à celles qui ont été omises qu’elles sont toutes les bienvenues et auront leur place toute entière et la possibilité de prendre la parole à l’issue de la marche.
Et cerise sur le gâteau, la sécurité sera garantie pour tous par le service d’ordre du Cri Panafricain et préfecture de police de Paris.

Christian Vabé