Vidéo/Sangaré Aboudramane, président du FPI, formel: « Pas d’élections sénatoriales le 24 mars tant qu’il n’y aura pas de dialogue pour une révision du découpage, des listes électorales, et de la CEI »

Ma Presse Info: CONFERENCE DE PRESSE DU FPI

Ma Presse Info
Published on Feb 15, 2018

Ma Presse Info: ELECTIONS SÉNATORIALES, MUNICIPALES, RÉGIONALES – LES CONDITIONS D’ABOUDRAMANE SANGARE
15 Février 2018- : L’aile dissidente du Front populaire ivoirien (FPI) conduite par Abouramane Sangaré a lu devant la presse ce jeudi un mémorandum du FPI relative aux conditions d’élections justes et transparentes en Côte d’Ivoire.

Abdourahmane Sangaré entouré de Laurent Akoun et de Koné Aboubacar est déterminé à aller aux prochaines consultations électorales mais pas à n’importe quel prix « depuis l’arrivée au pouvoir de monsieur Alassane Ouattara en 2011, les critères d’une élection crédible sont foulés au pied. Ainsi s’explique le fait que le Front Populaire Ivoirien (FPI), les démocrates et les partis politiques de l’opposition et même le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), un allié du Rassemblement des Républicains(RDR) au sein du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) au pouvoir, ont toujours dénoncé le caractère anti démocratique de ces processus électoraux, appelant en conséquence à des réformes consensuelles ».

L’actuel leader de la frange dissidente du FPI affirme en outre que « le FPI ne sera pas l’accompagnateur docile et servile du régime Ouattara » avant d’ajouter que « le FPI n’ira pas aux élections à n’importe quelle condition ».

Abdourahmane Sangaré souligne par ailleurs que le Front Populaire ivoirien (FPI) « considère qu’avant l’organisation de toute élection aujourd’hui, des discussions en vue de procéder de façon consensuelle aux changements qui s’imposent, sont un préalable incontournable ». Pour lui, « l’heure est à la discussion et non à l’organisation d’élections dans les conditions actuelles fortement décriées ».

Opposé radicalement à Pascal Affi N’guessan, Abdouramane Sangaré sur sa revendication de reforme de la CEI évoque la résolution 2062 du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en date du 26 juillet 2012 et de l’Union Africaine(UA) à travers une décision de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples en date du 18 novembre 2016, ont à leur tour, soutient monsieur Abdourahmane Sangaré « donné raison au FPI en interpellant le pouvoir Ouattara sur l’impérieuse nécessité de procéder à des changements notables au niveau du cadre général d’organisation des élections en vue de rendre celles-ci impartiales, consensuelles, inclusives et par conséquents crédibles ».

Le FPI, tendance Sangaré en opposition à celui de Pascal Affi N’guessan (légalement reconnu) attire par sa sortie de ce jeudi 15 février l’attention de l’opinion nationale et internationale sur « la volonté clairement affiché par le régime Ouattara à caporaliser l’organe et l’ensemble du système électoral pour s’assurer par avance des victoires électoraux douteuses ».

Le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly sur la question de la Commission Electorale Indépendante (CEI) a répondu le mercredi 14 février au cours d’une conférence de presse « que la CEI actuelle est une CEI consensuelle qui a été mise en place avec l’accord de tous les partis politiques et le concours du National Démocratic Institue (NDI) ».

Le FPI tendance Sagaré va-t-il une nouvelle fois boycotté les élections avenir puisqu’il pose comme condition de sa participation la réforme de la CEI où dénonce t-t-il, sur les dix sept membres, le pouvoir est majoritaire avec huit(08) membres, quatre(4) de l’opposition et cinq (5) de la Société civile ?.

David GRANDET