ATTAQUE ARMÉE A TOULEPLEU: LE COMMANDO INVISIBLE ATTAQUE TUOBLY. 10 FRCI TUES

Le 22 mars 2013 par IVOIREBUSINESS - TOULEPLEU ATTAQUE.

Le poste FRCI de Toulepleu-Tuobly a été attaqué dans la nuit de mercredi 20 à jeudi 21 mars vers 3 heures du matin, par des combattants puissamment armés, sortis de la forêt. Le bilan de l’attaque selon nos sources est de 10 FRCI tués au cours des combats d'une rare violence, et une vingtaine de blessés. Le Commando a réussi à s’enfuir dans la forêt après l’attaque.
Mais selon l’état-major des FRCI, 3 membres du Commando ont été arrêtés à l’issue des combats.
Parmi eux, un Libérien et deux Ivoiriens.
Le village de Tuobly selon nos sources, est situé à 10 km de Pekanhoubly à la frontière du Liberia, et à 15 kilomètres de Toulépleu.

Selon le régime Ouattara, les combattants armés venaient du Liberia. Information catégoriquement démentie par une source jointe sur place, pour qui le Commando invisible n’est pas venu du Liberia.
Mais aux dernières nouvelles, l’attaque de Toulepleu a été aussi revendiquée par un mystérieux Mouvement Ivoirien des Wê pour le Retour à l’Ouest (MIWRO).
Le MIWRO a promis d’intensifier la lutte armée tant que les terres des autochtones Wê et Dan de cette région n’auront pas été restituées aux populations autochtones.
Selon les informations en notre possession, l’Ouest ivoirien est en voie de récolonisation véritable, avec une invasion de populations allogènes qui ont pris le contrôle de la région, avec la bénédiction du régime Ouattara.
On assiste en effet à une véritable colonie de peuplement à l’OUEST. Les nouveaux maîtres de la région sont les allogènes burkinabé et malien, qui occupent les terres des autochotones WÊ et Dan, qui ont fui ou qui ont été massacrés par les FRCI.
Le génocide du peuple Wê a été plusieurs fois dénoncé par Amnesty international et Human rights watch, tel que le massacre de 213 WÊ du camp de Nahibly à Duekué le 20 juillet 2012, par les FRCI et les DOZOS. Les seigneurs de guerre comme Amadé Ouremi, se sont rendu maîtres du Mont Peko, sans que cela n’émeuve le régime Ouattara.

Eric Lassale avec une source jointe sur place