Répression de la marche du 22 mars -Stéphane Kipré, président de l’UNG, vice-président de EDS: « Nous sommes dans l’une des dictatures les plus atroces de notre continent ». « Je félicite les ivoiriens qui ont bravé la peur »

"Chers amis,
Aujourd’hui encore, la police a usé de moyens disproportionnés pour dispersés les militants de l’opposition qui manifestaient pourtant pacifiquement conte la Commission Electorale Indépendante (CEI) dans sa composition et son fonctionnement actuel. Au moment où j’écris ces lignes, l’on note plusieurs blessés graves et des camarades arrêtés par la police et envoyé vers des destinations inconnues notamment le viceprésident du FPI Tiede Jean Gervais et le secrétaire national de l'UNG Antoine Djakpa.
Il faut noter que cette manifestation n’est que la conséquence du refus de Dialogue de M. Ouattara qui a fait la sourde oreille à toutes les revendications de l’opposition en ce qui concerne la CEI. Aux observations et à l’appel au dialogue de l’opposition, M. Ouattara, peu sensible à la démocratie a répondu par le mépris.
Qu’il me soit permis de féliciter tous les ivoiriens qui ont bravé la peur pour exprimer ce matin leur volonté de changement et m’étonner que le régime de M. Ouattara qui se dit majoritaire s’accroche tant à cette CEI actuelle au point d’être prêt à frapper d’autres ivoiriens pour la maintenir.
Les évènements de ce jour viennent encore confirmer que nous sommes dans une dictature, l’une des plus atroces de notre continent et c’est pourquoi j’invite l’ensemble de l’opposition à l'union afin d’obtenir non seulement la libération de nos camarades arrêtés ce jour mais aussi pour protéger les libertés publiques et individuelles qui sont en danger sous le pouvoir.
PSK"