"Pays de merde": le président ougandais salue "la franchise" de Trump

Par L'Express - "Pays de merde". Le président ougandais salue "la franchise" de Trump.

Le président ougandais Yoweri Museveni a soutenu les propos polémiques exprimés par Donald Trump au sujet de plusieurs pays d'Afrique, Haïti et le Salvador afp.com/Isaac Kasaman.

Le président ougandais, qui dirige son pays d'une main de fer, a défendu les propos polémiques du dirigeant américain.
Pas sûr que ce soutien fasse réellement les affaires de Donald Trump. Le président ougandais Yoweri Museveni a salué mardi la "franchise" des propos de son homologue américain sur les "pays de merde", allant à contre-courant de l'indignation exprimée par de nombreux dirigeants en Afrique et au-delà.

Lors d'une réunion avec plusieurs sénateurs dans le Bureau ovale le 12 janvier, Donald Trump avait utilisé ces termes en référence à des pays d'Afrique ainsi qu'à Haïti et au Salvador, selon plusieurs médias et un sénateur ayant participé à la réunion. "J'aime Trump parce qu'il parle avec franchise. Je ne sais pas s'il a été cité de manière incorrecte ou pas, mais il parle des faiblesses de l'Afrique avec franchise", a déclaré Yoweri Museveni, lui-même habitué aux formules percutantes et controversées, devant l'Assemblée législative d'Afrique de l'Est, réunie à Kampala.

"C'est la faute des Africains s'ils sont faibles"
"Les Africains doivent résoudre leurs problèmes, on ne peut pas survivre si on est faible, et c'est la faute des Africains s'ils sont faibles", a ajouté sur Twitter Yoweri Museveni, qui dirige son pays d'une main de fer depuis 1986.

Yoweri K Museveni

@KagutaMuseveni
The third purpose for integration is strategic security. Donald Trump speaks to Africans frankly. Africans need to solve their problems. You can't survive if you are weak. It is the Africans' fault that they are weak. We are12 times the size of India, but why are we not strong?

14:24 - 23 janv. 2018

Les propos de Donald Trump, lors d'une réunion portant sur un projet bipartisan proposant de limiter le regroupement familial et de restreindre l'accès à la loterie pour la carte de séjour aux Etats-Unis, avaient provoqué un concert d'indignation. Le Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'homme avait déploré des propos "racistes", "choquants et honteux".

Donald Trump s'était notamment défendu dans une formule alambiquée, affirmant que "le langage que j'ai utilisé lors de la réunion était dur mais ce ne sont pas les mots utilisés".

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