CÔTE d’IVOIRE: LA RÉPRESSION CONTRE L’OPPOSITION CONTINUE

Par IvoireBusiness/ Débats et Opinions - CÔTE d’IVOIRE. LA RÉPRESSION CONTRE L’OPPOSITION CONTINUE.

Yassingbe et Dramane, deux dictateurs contestés dans leurs pays respectifs.

Suite à la publication du communiqué du Conseil Nationale de Sécurité en date du 07 Septembre 2017, les militants de l’opposition et précisément ceux du Front Populaire Ivoirien (FPI) du Président Laurent Gbagbo sont devenus les cibles régulières du pouvoir d’Abidjan.

Comme de coutume depuis la prise de pouvoir par monsieur Alassane Dramane Ouattara, toute action de protestation (le cas des étudiants rudement traités et jetés en prison courant septembre a début novembre 2017) ou encore les attaques perpétrées contre les postes de police et de gendarmerie dans les localités de Cocody, Azaguié, Songon, Bingerville, Adzopé et N'dotré dans le mois de Janvier 2017, monsieur Alassane Dramane Ouattara et son gouvernement n’ont pas hésité a accuser le FPI. Il y’a lieu de signaler qu’une réunion du Conseil Nationale de Sécurité a été présidée par monsieur Alassane Dramane Ouattara lui-même ce jour du 07 septembre 2017 pour s’assurer que ses ordres, avons-nous appris, soient intégralement et immédiatement appliqués.
Depuis cette date,les partisans de Laurent Gbagbo sont arrêtés, tortures et emprisonnes sans aucune preuves contre eux. En effet, pour l’instant une centaine de pro-Gbagbo ont été victimes de ces arrestations arbitraires. Pis, certains sont portés disparus et d'autres recherchés par le pouvoir Ouattara. Plusieurs agents d’états, des étudiants, des fonctionnaires et des militaires proches du régime Gbagbo ont abandonné leurs postes pour échapper à cette série d'arrestations arbitraires car certains de leurs collègues avaient été arrêtés et d'autres tués. Rappelons que les attaques qui ont eu lieu de 2012 à 2016 avaient permis à l'arrestation des militants pro-Gbagbo tel que: Aubain Oulai (Militaire), Bohoussou Toussaint (Militaire), Diakité Sékou (instituteur), Silué Nalougo Moussa(enseignant du secondaire), EbaIsrael (étudiant) Kouassi KOnan Yves,(instituteur) puis à l'assassinat de tant d'autres tels que : Séayé Jean Luc ( militaire), Bolou Zouzoua (enseignant du secondaire), Aké Blé Ange(Militaire), Koné Isaac(Agent d’État), N'guessan Jacqueline (enseignante du secondaire) pour ne citer que ceux-là. Affaire Bolou Le comble c’est que le gouvernement Ouattara accusait l'enseignant Bolou Zouzoua et ces collègues enseignants d'être des espions de Stéphane Kipré (président de l’UNG) et Damana Pikass (membre du FPI). C’est à la suite de cette accusation que le corps sans vie, criblé de balles de Bolou Zouzoua a été trouvé le 03 décembre 2015. Les collègues de Bolou Zouzoua sont encore recherchés Ouattara.
Beaucoup de tous ceux qui avaient été relâchés suite aux cris et dénonciations des parents et amis de Bolou Zouzoua, ont été repris et jetés de nouveau en prison suite aux attaques de janvier et septembre 2017 contre les postes des agents de la sécurité. Il s'agit de Bohoussou Toussaint, Coulibaly Ibrahim, EbaIsrael, Téhé Marc, Djipro Hervé et bien d’autres.
Avec monsieur Alassane Dramane Ouattara, la démocratie, selon l’opposition et plusieurs observateurs de la vie politique ivoirienne, a simplement disparu.

Une contribution McIntyre Zadi, Rome