Economie: Le trafic de l’anacarde de la Côte d’Ivoire vers d’autres pays ne s’est pas accru, selon des producteurs

Par Alerte Info - Le trafic de l’anacarde de la Côte d’Ivoire vers d’autres pays ne s’est pas accru, selon des producteurs.

Un anacardier.

Le président du Conseil du coton et de l’anacarde de Côte d'Ivoire, Adama Coulibaly, a estimé vendredi à Abidjan que le trafic de l'anacarde ivoirien dont ce pays est le premier exportateur mondial avec plus de 602.000 tonnes ne s’est pas accru comme le disent les médias, à un salon.

"Le phénomène qui n’est pas nouveau n’a pas connu une amplification telle que les médias en font état en ce moment", a fait savoir M. Coulibaly, pour qui "il convient de relativiser".

Le 17 février, le secrétaire de la Fédération nationale des acheteurs d’anacarde et de coopérative de cajou de Côte d’Ivoire (FENACACI), Abdoulaye Sanogo avait dénoncé la sortie d’ "une grande quantité" de noix avant l’ouverture officielle de la campagne.

"Toutes les autorités sont à pied d’œuvre pour sécuriser les frontières afin que la Côte d’Ivoire ne connaisse pas davantage de fuite de produits par rapport à la quantité déjà sortie", a rassuré Adama Coulibaly, lors de la première édition des journées nationales des exportateurs de cajou.

Le président de l’association des exportateurs de Côte d’Ivoire, Diaby Aboubacar a toutefois attiré l’attention du gouvernement sur les risques de "fortes sorties" frauduleuses de la noix de cajou au niveau des frontières terrestres.

Pour lui si des mesures ne sont pas prises, cela pourrait affecter "qualitativement et quantitativement" les performances de la filière.

La campagne 2017 s'est ouverte à la mi-février avec un prix indicatif de 440 FCFA/kg contre 350 FCFA/kg en 2016, soit une hausse de 90 FCFA.

Ces journées dont le thème est : "émergence de la filière cajou en Côte d’Ivoire et défis liés à la commercialisation extérieur" devrait s’achever samedi.

LKO