Côte d'Ivoire/ Tibeu Briga répond à Tiburce Koffi après son retournement de veste: "Tirer sur Gbagbo ne vous honore pas, et ne vous grandit pas non plus"

Par IvoireBusiness - Côte d'Ivoire. Tibeu Briga répond à Tiburce Koffi après son retournement de veste "Tirer sur Gbagbo ne vous honore pas, et ne vous grandit pas non plus".

Tiburce Koffi.

Suite à votre entrevue du 3 janvier 2017 dans IciAbidjan.com, une fois encore vous jetez l'anathème sur Gbagbo, je voudrais observer et vous prier d'éviter de vous répandre à tort et à travers dans les médias pour dire n'importe quoi et son contraire, notamment sur le Président Gbagbo.

Tirer sur Gbagbo ne vous honore pas, ne vous grandit pas non plus. La raison est simple. Il est détenu dans une prison où vous avez contribué par des propos haineux et mensongers à le conduire. "A vaincre sans péril on triomphe sans gloire. P. Corneille" Gbagbo ne peut pas vous répondre. Vous triomphez forcément faute d'adversaire. Eviter de tirer sur une ambulance.

Vous vous autoproclamez intellectuel, permettez-moi d'en douter. Car les caractéristiques par lesquelles on identifie les "intellectuels" relèvent de la constance des critères qui guident leur raisonnement. Apparemment ce n'est pas votre cas. Rappelons qu'après vous être engraissé auprès de Gbagbo, vous n'avez pas hésité à le poignarder en le trahissant lors de la crise de 2010, en le dénigrant dans les médias que vos maîtres ont mis à votre disposition.

Aujourd'hui, vous inventez et employez des mots à son sujet : (amusaille; rire banania jouissances paresseuses et irresponsables" Votre vocabulaire atteste d'une connaissance médiocre de la sémantique contextuelle de l'usage de ces mots.

Amusaille : Dans l'esprit du colon signifie un nègre immature, toujours enfant enclin aux divertissement et amusement, incapable de s'élever intellectuellement...

qu'en 1977 que le slogan "Y'a bon" sera abandonné. © DR

Rire banania : Ce terme dont le caractère raciste ne faisait aucun doute a été abandonné en 1972 par le colon lui-même. Son usage par vous, relève de votre méconnaissance des origines des mots que vous employez par mimétisme, c'est à dire par une reproduction machinale, inconsciente de gestes et d'attitudes des gens de l'entourage...ici vos maîtres.

Jouissances paresseuses et irresponsables : Ce terme signifie que le nègre n'est porté que sur le sexe, incapable de contrôler ses pulsions primaires le réduisant à un état animal...Votre vocabulaire atteste de votre immaturité, vous infantilise, et met le débat au ras des pâquerettes.

Le 30 novembre 2016, je stigmatisais déjà votre inconstance en répondant à un de vos nombreux mails d'humeur, écrit par vous et dans lequel vous condamniez les mouvements citoyens africains français, intitulé "Y' en a marre de la France des mouvements citoyens africains"

La vidéo ci-dessous montre vos contradictions et illustre comment vous galvaudez et déshonorez la qualité d'intellectuelle que vous prétendez être. Par ailleurs en cas de besoin, je suis disposé à vous fournir vos nombreux écrits pour étayer mes affirmations.

II

Dans une vidéo intitulée Cissé Bacongo livre des secrets sur sa rencontre avec le ivoiriens exilés politiques en France. Vous y déclarez être disposé pour aller vous prosterner et attraper les pieds de Alassane Dramane Ouattara pour lui présenter vos plates excuses de vous avoir renvoyé de votre poste de Directeur, pour l'avoir offensé en dénonçant l'appel de Daoukro. Depuis vous avez été contraint à l'exil. Comme Monsieur Tchétché Joel vous l'a si bien dit sur la radio web cne Canada " l'exil est doré mais un compagnon difficile à vivre", vous voulez rentrer au pays, avec l'espoir de récupérer et jouir peut-être de vos anciens privilèges. C'est ainsi qu'en catimini, vous avez supplié Bacongo d'intercéder en votre faveur auprès de Messieurs Bédié et Ouattara. Il l'a fait mais en produisant une vidéo.

Lorsque vous avez découvert que Bacongo a mis à nue vos faiblesses et vos pleurnicheries, vous avez d'abord nié avoir tenu de tels propos, ensuite feint une colère indescriptible en promettant d'attaquer Bacongo par tous moyens. De tout ça vous n'avez rien fait, il s'agissait en réalité d'une esbroufe.

Rentrer requiert que vous dénigriez le Président Gbagbo. Que vous montriez patte blanche de votre soumission. Ce qui explique vos louvoiements. Vous ne savez pas par quel bout commencer ?

Eh bien, en laudateur avisé que vous êtes, je vous suggère pour vous faciliter la tâche du retour en Côte d'Ivoire, de rédiger un acte de contrition que vous adresserez à ceux dont vous cherchez le pardon. Cette démarche est plus simple que vos contorsions actuelles. Oubliez Gbagbo dans votre quête de retour au bercail.

Par Tibeu Briga