Côte d’Ivoire/Clash "Alassane Ouattara-Christian Vabé" sur la 3e République: « Elle n’existe pas encore monsieur le Président ». « D’ailleurs votre Référendum du 30 octobre n’aura pas lieu car le peuple empêchera sa tenue »

Par IvoireBusiness - Côte d’Ivoire/Clash Alassane Ouattara-Christian Vabé sur la 3e République « Elle n’existe pas encore monsieur le Président ». « D’ailleurs votre Référendum du 30 octobre n’aura pas lieu car le peuple empêchera sa tenue ».

Christian Vabé, président du RPCI-AC, lors d'un discours à la Nation.

Le président du RPCI-AC Christian Vabé a tenu à répondre au chef de l’Etat Alassane Ouattara concernant sa troisième République déjà établie alors même que le Référendum n’a pas encore eu lieu et que sa tenue, le 30 octobre prochain, semble de plus en plus incertaine devant la levée de boucliers de l’opposition. http://www.ivoirebusiness.net/articles/scandale-r%C3%A9f%C3%A9rendum-con...
« M. le Président, le Référendum n’a pas encore été voté. La C.I ne peut donc pas déjà être dans la 3e République », a-t-il dans une déclaration dont IvoireBusiness a eu copie.
Et le président du Rpci-Ac de clarifier sa réponse au chef de l’Etat: « Le Référendum du 30 octobre 2016 n’aura pas lieu monsieur car le peuple de Côte d’Ivoire prendra la rue pour empêcher sa tenue et faire ainsi échec à votre forfaiture ».

Monsieur Christian Vabé a promis une réponse inoubliable du peuple à un Référendum constitutionnel très impopulaire dont le contenu n’est à l’heure actuelle pas connu du public, à part quelques informations glanées ça et là par des initiés.
« Monsieur le Président, un échec inoubliable attend votre référendum du 30 octobre car le peuple prendra la rue dans tout le pays pour empêcher sa tenue », dira le président du Rpci-Ac en fin de communiqué.
Pour rappel, toute l’opposition ivoirienne sans exception, a appelé le peuple à sortir massivement dans la rue pour faire barrage à un référendum constitutionnel organisé sans consultation populaire par un comité d’experts travaillant sous la dictée du chef de l’Etat Alassane Ouattara.
Nous y reviendrons.

Eric Lassale