Côte d’Ivoire : Rencontre Laurent Gbagbo – Laurent Akoun, vers un éclairci du paysage socio-politique ivoirien

Dans la vie de tout Etat, un Président de la République ou un chef de l’Etat doit avoir comme qualité minimale la capacité de rassemblement. C’est le cas de Laurent Gbagbo qui a toujours eu le souci de réunir les Ivoiriens dans un pacte républicain de sorte que les populations – dans leurs différences – puissent vivre dans la quiétude et la paix.

Quand Laurent Gbagbo a initié le forum de la réconciliation nationale – qui s’est tenu d’octobre à décembre 2001 –, les ennemis de la paix et ceux qui exploitent le désordre, avaient tellement intoxiqué l’opinion, que des amalgames ont vite fait recette, notamment sur le concept de l’ivoirité ». Heureusement, l’histoire réussit à montrer que cette tache noire que l’on voulait coller à Laurent Gbagbo est en train de partir puisque les uns et les autres, sortis de leur enivrement et à la lumière d’une désillusion édifiante, commencent à comprendre que toute la propagande contre Laurent Gbagbo soutenait des ferments de haine sur des bases fausses. On peut tout nier à Laurent Gbagbo, sauf à lui reconnaître qu’il est homme à respecter les textes ; qu’il est homme à respecter les lois. Quand Bédié traquait Ouattara, ce dernier s’est exilé ; après sa chute en décembre 1999, Bédié s’est aussi exilé. Mais, pour respecter la Constitution de son pays, - qui stipule qu’ « aucun Ivoirien ne doit être en exil… » - et ce, dans un esprit de rassemblement, Laurent Gbagbo a fait rentrer Bédié et Ouattara au pays. Il leur a affecté, au premier le statut d’ancien chef de l’Etat et au second, celui d’ancien premier ministre avec les émoluments afférents.

Cela était dans un esprit d’apaisement en vue de travailler ensemble au bien-être du peuple ivoirien. C’est ce Laurent Gbagbo qui se retrouve aujourd’hui à La Haye. Ironie du sort ? Il faut dire que l’homme, habitué aux affres de l’adversité, a toujours une carte en main.
Que comprendre de ce qui lui est rendu en retour de sa bienveillance ? On pourrait rapidement répondre que le monde a aussi des ingrats. Mais le comble vient de ce que des gens de son bord ou de ceux qui étaient assimilés avant comme tels, ont posé des actes inouïs. Quand ceux-là servent de bras séculiers à Ouattara qui veut « vider le FPI de sa substance », on croit rêver. Puisque ces mêmes acteurs sont de ceux qui ont bénéficié de plus grandes largesses de Laurent Gbagbo. Ah « comme ton propre couteau peut te blesser ! ».

La rencontre Gbagbo-Akoun vient donc recadrer tous ceux qui s’illustrent dans des aventures aussi malicieuses qu’éhontées. Le tête-à-tête Gbagbo-Akoun est la consécration du Congrès du 30 avril 2015 à Mama. Une rencontre qui se tient le jour où « Waraba » – le Grand lion –, un Grand compagnon de lutte, Big Ben part ; mais aussi à huit jours de la fête de la liberté au Royaume Uni. Soit le jour anniversaire du Congrès de Mama.

La falsification de tous les actes de ceux qui entreprennent depuis de diviser les Ivoiriens vient de connaître leurs limites. Cette rencontre aura le mérite de venir clarifier définitivement les choses devant les supputations à l’emporte-pièce et des gesticulations qui vont beaucoup trop loin par rapport à de simples marques de désaccords qui peuvent s’exprimer dans un parti politique.

Bravo le Président Laurent Gbagbo ; Bravo Laurent Akoun pour cette rencontre qui vient non seulement édifier les Ivoiriens et d’autres démocrates qui suivent la politique ivoirienne mais également, va rassurer ceux qui, affectés par le climat délétère en Côte d’Ivoire, étaient psychologiquement fragilisés par les effets de barrières totalitaires et de tous leurs tenants.

Claude KOUDOU
Secrétaire National chargé de la Communication