Côte d’Ivoire: Le FPI tendance AFFI souhaite le transfert des dossiers Gbagbo et de Blé Goudé à Abidjan

Par Alerte Info - Côte d’Ivoire. Le FPI tendance AFFI souhaite le transfert des dossiers Gbagbo et de Blé Goudé à Abidjan.

Le Président Laurent à l’ouverture de son procès le 28 janvier 2016 à la CPI à La Haye.

Par Anselme Blagnon

La tendance FPI restée fidèle à Affi N’guessan, a souhaité lundi le transfert des dossiers de l’ancien président et de l’ex-leader des « jeunes patriotes » Charles Blé Goudé dont le procès conjoint s’est ouvert devant la Cour pénale internationale en Côte d’Ivoire, lors d’une réunion.

Le Front populaire ivoirien (FPI) « demande au chef de l’Etat de donner une chance à une réconciliation (…) en demandant le transfert des dossiers du président Laurent Gbagbo et du ministre Charles Blé Goudé à la justice ivoirienne et leur examen en Côte d’Ivoire », indique un communiqué final d’un comité central.
Le procès « au regard actuel de son déroulement ne peut contribuer à l’apaisement en Côte d’Ivoire et à la réconciliation nationale » a estimé le comité central présidé par Affi N’Guessan (chef du parti) prenant acte de la décision de M. Ouattara ne « plus envoyer d’Ivoiriens à la CPI ».

Le procès conjoint de l’ancien chef de l’Etat, incarcéré à La Haye depuis 2011 et l’un de ses proches Charles Blé Goudé, s’est ouvert il y a une semaine à la CPI.

Ils sont poursuivis pour « crimes contre l’humanité » commis lors des violences post-électorales de décembre 2010 à avril 2011 qui ont officiellement fait plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire et ont tous deux plaidé « non coupables » à l’ouverture du procès.

M. Ouattara a affirmé qu’il « n’enverrait plus d’Ivoiriens » à la CPI, estimant que la Côte d’Ivoire avait désormais une « justice opérationnelle », à l’issue d’une rencontre à Paris avec le président François Hollande.

Egalement poursuivie pour « crimes contre l’humanité » par la CPI, les autorités ivoiriennes ont refusé de transférer à La Haye l’ex-Première dame Simone Gbagbo, condamnée à 20 ans de prison ferme pour « atteinte à la sûreté de l’Etat ».

ABL

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