VIOLENCES ET EMPRISONNEMENTS D’ÉTUDIANTS EN C.I. : LA FIDHOP MET LE RÉGIME-OUATTARA EN GARDE !

Par IvoireBusiness - VIOLENCES ET EMPRISONNEMENTS D’ÉTUDIANTS EN C.I. LA FIDHOP MET LE RÉGIME-OUATTARA EN GARDE !

VIOLENCES ET EMPRISONNEMENTS D’ÉTUDIANTS EN C.I. LA FIDHOP MET LE RÉGIME-OUATTARA EN GARDE !

COMMUNIQUE :

Depuis quelques jours, les étudiants et élèves de Côte d’Ivoire manifestent pacifiquement dans les rues d’Abidjan et de l’intérieur du pays, sur l’appel de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), pour demander aux dirigeants du pays la suspension immédiate des frais connexes et illégaux qui se rajoutent aux droits d’inscription tels que fixés officiellement.
En réponse à ces manifestations légitimes, le pouvoir ivoirien, sur les manœuvres de la ministre de l’Éducation, auréolée de sa récente promotion comme Secrétaire général du RDR, Mme Kandia CAMARA, ne trouve d’autres réponses que de faire violenter et mater ces jeunes dans les rues et sur les cités universitaires et de faire déférer certains d’entre eux à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA).

La FIDHOP (la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance de la Démocratie, des Droits de l’Homme et de la vie Politique) condamne avec la dernière énergie cette barbarie des forces de l’ordre ivoiriennes aux ordres du régime !

La FIDHOP considère que ces élèves et étudiants ont pleinement raison et le droit de s’opposer à ces frais annexes ou connexes, qui révèlent plutôt une complicité de fait ou effective de la Ministre Kandia CAMARA dans cette arnaque des populations ivoiriennes déjà si éprouvées par la pauvreté.

La FIDHOP demande aux parents d’élèves de se désolidariser donc de ce régime et de soutenir activement les actions de leurs enfants !

La FIDHOP demande également aux leaders politiques ivoiriens, notamment ceux de l’opposition, d'aller au delà des discours pour voler au secours de la jeunesse du pays dans sa juste revendication.

La FIDHOP met enfin le régime-Ouattara en garde et interpelle le Chef de l’État Alassane OUATTARA sur ces violences inutiles contre les élèves et étudiants ivoiriens : visiblement, les méthodes de M. OUATTARA n’ont point changé depuis les crises de 1990, 1991, 1992…

La FIDHOP conclut le présent appel en exigeant la LIBÉRATION IMMÉDIATE DES ÉTUDIANTS ET ÉLÈVES EMPRISONNES, AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD.

Fait à Amsterdam, HOLLANDE, le 20 Sept. 2017

Dr BOGA SAKO GERVAIS
•Enseignant-Chercheur à l’Université de Côte d’Ivoire ;
•Ex-Secrétaire Exécutif de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) ;
•Président de la Fondation Ivoirienne pour la Démocratie,
Les Droits de l’Homme et la vie Politique (FIDHOP) ;
•Ecrivain-Essayiste.