Vente de migrants aux enchères en Libye : le ministère ivoirien des affaires étrangères exige une enquête pour situer les responsabilités (Communiqué)

Par IvoireBusiness - Vente de migrants aux enchères en Libye. Le ministère ivoirien des affaires étrangères exige une enquête pour situer les responsabilités (Communiqué).

Marcel Amon Tanoh, ministre ivoirien des Affaires Etrangères. Image d'archives.

Le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire a appris avec une vive émotion et une grande indignation que des migrants, issus d’Afrique Subsaharienne, sont vendus aux enchères comme esclaves en Lybie.

La République de Côte d’Ivoire considère que cette pratique d’une autre époque, d’un passé lointain et peu glorieux, constitue une grave violation des droits de l’homme, des libertés individuelles et de la dignité humaine.

Le Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire interpelle les autorités Libyennes, l’Union Africaine, l’Organisation Internationale pour les Migrations, les Nations Unies et l’ensemble de la communauté internationale, sur l’impérieuse nécessité que soit diligentée une enquête, pour faire toute la lumière sur cette pratique ignoble et situer les responsabilités.

La Côte d’Ivoire, hôte du 5ème Sommet UA-UE, les 29 et 30 novembre prochains à Abidjan, prendra toutes les dispositions, en relation avec les commissions de l’UA, de l’UE et l’ensemble des pays membres, pour que la question libyenne soit inscrite en bonne place de l’ordre du jour qui sera examiné à ce Sommet.

Fait à Abidjan, le 18 novembre 2017