TGI de Paris – Stéphane Kipré après 2h chez le juge:”J’ai perdu tout respect pour Joël N’guessan”. “J’ai demandé au juge une confrontation”

Par Ivoirebusiness - TGI de Paris – Stéphane Kipré après 2h chez le juge “J’ai dit ma part de vérité”. ”J’ai perdu tout respect pour Joël N’guessan”.”C’est un homme ridicule, un menteur”. “J’ai demandé au juge une confrontation”.

Stéphane Kipré, président de l'UNG, le 19 juillet 2016 au tribunal de grande instance de Paris (TGI).

TGI de Paris – Stéphane Kipré après 2h chez le juge: “J’ai dit ma part de vérité”.”J’ai perdu tout respect pour Joël N’guessan”.”C’est un homme ridicule”. “J’ai demandé au juge une confrontation”

C’est un Stéphane Kipré très remonté contre son oncle Joël N’guessan, qui est sorti du tribunal de grande instance de Paris (TGI) après deux heures d’audition par le juge.
“J’ai perdu tout respect pour Joël N’guessan. C’est un homme ridicule, un menteur”, a déclaré le président de l’union des jeunes générations (UNG) à nos confrères présents sur place.
Il s’est dit confiant car ayant dit sa part de vérité au juge.
Il a affirmé avoir demandé au juge une confrontation avec le porte-parole du rassemblement des républicains (RDR) d’Alassane Ouattara, afin de lui dire, les yeux dans les yeux, qu’il est un menteur.
Il a affirmé n'avoir pas été mis en examen.

Pour rappel, Stéphane Kipré, président de l’Union des Nouvelles Générations (UNG), était convoqué par la justice française ce 19 juillet, sur plainte du gouvernement ivoirien et de Joël N'guessan, porte-parole du rassemblement des républicains (RDR), le parti au pouvoir.
Il a été convoqué par la juge française Emmanuelle Ducoste, vice-présidente du tribunal de grande instance de Paris (TGI), et poursuivi pour meurtre, menaces de mort, complicité de violences, voie de fait, et atteinte à la liberté individuelle.
Il a été entendu pour les mêmes faits que ceux reprochés à l'acteur Sidiki Bakaba, qui a été entendu il y a quelques semaines par le juge au tribunal de grande instance de Paris pour meurtre, menaces de mort, complicité de violences, voie de fait, atteinte à la liberté individuelle.
C'est le troisième opposant ivoirien à être convoqué par la justice française sur plainte du gouvernement d'Alassane Dramane Ouattara dit ADO.
Le premier à avoir été entendu avait été le Président du rassemblement du peuple de Côte d'Ivoire et Président d'IvoireBusiness, Christian Vabé, dans l'affaire "Scandale sexuel" l'opposant au Ministre de l'Intégration africaine Ally Coulibaly, alors Ambassadeur de Côte d'Ivoire en France au moment des faits. Christian Vabé était poursuivi pour avoir porté atteinte à l'honneur et au prestige de la Côte d'Ivoire, et pour avoir diffamé un Ambassadeur de Ouattara en France, dans l'affaire scandale sexuel.

Elsa