Scandale/AgroBusiness : Les souscripteurs de la Diaspora crient « Ado voleur, Ouattara voleur », « gouvernement voleur », à Paris au salon de l’agriculture

Par IvoireBusiness - Côte d’Ivoire/AgroBusiness - Les souscripteurs de la Diaspora crient « Ado voleur », « gouvernement voleur », au salon de l’agriculture à Paris.

« Ado voleur », « gouvernement voleur », « RSI ou rien », étaient scandés en chœur au salon de l’agriculture à Paris par les souscripteurs d’AgroBusiness de la Diaspora.
Cette scène surréaliste avait lieu samedi dernier en plein salon de l’agriculture à Paris porte de Versailles, devant des milliers de visiteurs français et européens stupéfaits devant tant de vacarme au pavillon Côte d’Ivoire.
Ces dizaines de souscripteurs de la Diaspora exigent que l’Etat ivoirien leur rembourse leur investissement et dénoncent l’immixtion de l’Etat dans un investissement privé en fermant une trentaine d’entreprises d’Agrobusiness, mettant en péril un millier d’emplois directs.

Leurs slogans étaient très explicites. On pouvait entendre audiblement : « ce sont des braqueurs au pouvoir en Côte d’Ivoire », « RSI ou rien », « dégeler les comptes », « Ado voleur, leur souci c’est de voler le peuple », « nous sommes des investisseurs privés », « ils ne vont pas s’asseoir sur nos investissements », « nous avons besoin de notre argent », « leur souci c’est de voler le peuple », « On ne mendit pas on besoin de notre argent », « ils ne vont pas s’asseoir sur notre argent ».
La plupart de ces manifestants confessent avoir voté pour Alassane Ouattara, mais se sont trompés sur la vraie nature du régime qu’ils qualifient aujourd’hui de dictatorial.

On pouvait encore entendre d’autres slogans hostiles comme « des comptes gelés sans aucune décision de justice », « 28 sociétés fermées », « 1000 emplois gelés ».
Selon ces manifestants de la diaspora, la précarité est à tous les niveaux aujourd’hui en Côte d’Ivoire où le gouvernement organise l’appauvrissement des citoyens, détruit des milliers d’emplois dans l’Agrobusiness alors que l’Agriculuture est le pilier de l’économie.
« Dans toutes les familles, il y a un investisseur dans l’agrobusiness, le peuple en a marre », scandaient-ils en chœur.

« Si nous qui avons soutenu ce gouvernement et que nous dénonçons ces injustices, c’est que la situation est grave, 3 dirigeants arrêtés sans aucune décision de justice, des dirigeants de sociétés sont arrêtés, traqués sans aucun jugement. L’Agrobusiness est en danger en C.I. C’est une injustice, les autorités ivoiriennes sont des dictateurs », pouvait-on encore entendre.
Ils dénoncent la fermeture des sociétés d’Agrobusiness sur lesquelles se trouvent l’argent des investisseurs, et la mise en péril par l’Etat de tout un secteur d’activité, la souffrance du peuple, la population bâillonnée, et les manifestations reprimées dans la violence en Côte d’Ivoire.
Pour eux, avec la mort de l’Agrobusiness, ce sont des milliers d’ivoiriens qui retournent à la misère et à la pauvreté, alors qu’ils n’ont pas investi dans des sociétés étatiques, mais dans des sociétés privées dans lesquelles l'Etat n'a rien à avoir.

Mireille (Mimi) Kouamé