Scandale des écoutes: Alassane Ouattara se dit anéanti par les écoutes entre Soro et Bassolé

Par IvoireBusiness - Scandale des écoutes. Alassane Ouattara se dit anéanti par les écoutes téléphoniques entre Guillaume Soro et Djibrill Bassolé.

Alassane Ouattara et Guillaume Soro. Image d'archives.

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Dramane Ouattara, actuellement en France pour une durée d’un mois, serait profondement anéanti par le scandale des écoutes téléphoniques entre son dauphin constitutionnel Guillaume Soro et Djibrill Bassolé, surtout que le contenu de ces écoutes fait la Une de toute la presse nationale et internationale. Selon une source proche de la présidence, il serait en train de réfléchir à la conduite à tenir dans ce dossier explosif dans lequel son nom est cité par Guillaume Soro.
La presse française, d’habitude très clémente avec les tenants du régime d’Abidjan, note que ces enregistrements ne sont ni un montage, ni une imitation grossière, mais un cocktail explosif qui va pourrir durablement les relations entre la Côte d’ivoire et le Burkina Faso, comme le rapportent le journal Le Monde et RFI.

En effet, les timbres des voix inimitables de Soro Guillaume et de Djibrill Bassolé sont clairement authentifiés dans cet enregistrement téléphonique extrêmement compromettant.
Même si les deux continuent de nier les faits et de parler de grossier montage, on reconnait facilement le langage de deux putschistes amis de longue date, croyant parler avec des téléphones dit sécurisés, et à l’abri des indiscrétions…

Un proche du Premier ministre burkinabé Isaac Zida, a d’ailleurs confirmé l’authenticité des écoutes téléphoniques, au moment où les communicants de l’ex-rébellion se démènent comme de beaux diables pour défendre l’indéfendable.
Selon une source proche du dossier, ces derniers devraient faire profil bas car d’autres révélations plus accablantes devraient suivre avec le rapport de la commission nationale d’enquête sur le coup d’état manqué du RSP du Général Dienderé au Burkina Faso, qui vient de rendre ses conclusions.

Nous y reviendrons.

Patrice Lecomte